Miser sur les travailleurs expérimentés pour lutter contre le manque de main-d'oeuvre

Selon Statistiques Canada, il y avait 2800 emplois à comblerau dernier trimestre 2018.
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Les travailleuses et travailleurs de 50 ans et plus sont vus de plus en plus comme une solution pour répondre au manque de main-d'oeuvre. Le programme « Générations au travail, réussir ensemble! », présenté dans le cadre d'un forum jeudi à Trois-Rivières, vise à sensibiliser les organismes et entreprises du Québec.
Le forum avait comme objectif de susciter la réflexion et l'échange. Des conférences, rassemblant divers organismes et partenaires du marché du travail, étaient présentées.
Pour sa coordonnatrice, Irène Demczuk, la main-d'oeuvre expérimentée doit être au coeur de la réflexion.
Au Québec, en prend [sa retraite] en moyenne à l'âge de 61, presque 62 ans alors que dans le reste du Canada on la prend à 64 ans. Si les Québécois prenaient leur retraite trois ans plus tard, on réglerait la pénurie de main-d'oeuvre au Québec.
Pour elle, la balle est donc dans le camp des entreprises.
Les entreprises ont beaucoup à faire pour séduire cette main-d'oeuvre, leur offrir des conditions de travail qui font en sorte qu'on puisse se maintenir plus longtemps.
C'est donc dans cette optique que s'inscrit le programme. Sur Internet, les organismes et entreprises intéréssés peuvent recevoir des guides de bonnes pratiques, pour mieux comprendre et savoir comment recruter cette main-d'oeuvre.
La campagne de sensibilisation va sillonner le Québec jusqu'en 2021.