Près de 25 millions de dollars pour la recherche sur le cannabis

Ottawa investit dans la recherche du cannabis pour que les jeunes soient mieux informés.
Photo : Radio-Canada / La semaine verte
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Après la légalisation du cannabis, en octobre dernier, Ottawa souhaite en étudier les effets, notamment sur le neurodéveloppement et dans le traitement des cancers et des douleurs chroniques. Pour ce faire, le fédéral investit 24,5 millions de dollars dans des projets de recherche.
L’investissement d’Ottawa permet de lancer 26 projets partout au pays. Des chercheurs se pencheront sur des questions précises comme celle de l’utilisation d’huile de cannabis pour réduire la douleur et l’anxiété.
Trois projets de recherche se feront à l'intérieur des murs de l’Université de Calgary. L'un de ces projets portera sur la perception des jeunes face au cannabis. Selon la chercheuse Rebecca Haines-Saah, l'étude permettra de comprendre quelles ressources doivent être mises en place pour les aider et mieux les informer.
Nous voulons nous assurer d'écouter la voix des jeunes et la mettre au coeur des mesures de sensibilisation.
L’Université prévoit aussi organiser avec la somme d’argent des « cafés cannabis ». Ces derniers seront des discussions menées par des experts et visant à informer les étudiants.
Le ministre de la Sécurité frontalière et de la Réduction du crime organisé, Bill Blair, rappelle que les effets de la consommation du cannabis sont encore très peu connus.
« À la fin du secondaire, près du tiers des jeunes auront consommé cette drogue sans connaissances suffisantes », explique le ministre.
Il ajoute qu’il est important de donner aux Canadiens des informations et des faits qui ne sont pas basés sur des mythes.
La vaste majorité du financement provient des Instituts de recherche en santé du Canada.
Le Centre canadien sur les dépendances et l’usage de substances ainsi que la Commission de la santé mentale du Canada soutiennent aussi financièrement les équipes de recherche.