Une publicité-choc pour exiger des changements à la DPJ
La publicité apparaît dans plusieurs journaux québécois.
Photo : Radio-Canada / Vicky Boutin
Une publicité-choc se retrouve dans plusieurs journaux vendredi afin de demander à Québec de trouver des solutions pour protéger les enfants.
L’annonce a été financée par l'Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS), le syndicat qui représente les intervenants en centres jeunesse.
La publicité cite notamment un cas du Saguenay-Lac-Saint-Jean, soit celui du petit Thomas Audet victime de maltraitance. L’enfant était alors en attente des services de la Direction de la protection de la jeunesse (DPJ). Il est mort en 2016 à l’âge de 22 mois.

La représentante régionale de l'APTS, Nancy Poulin en entrevue au Téléjournal.
Photo : Radio-Canada
En entrevue à l’émission Y a des matins, la présidente de l'APTS, Carole Dubé, a mentionné que des drames pourraient encore survenir si rien ne change. Elle pense notamment au cas de la fillette de 7 ans morte à Granby qui a ébranlé tout le Québec.
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Une bouffée d’air exigée pour le personnel
Carole Dubé martèle qu’il faut absolument augmenter les ressources pour que la situation s’améliore rapidement. Ça pourrait arriver dans n’importe quelle région parce qu’il y a un nombre de signalements beaucoup plus grand d’enfants qui se retrouvent sous la direction de la protection de la jeunesse [qu’auparavant]
, indique-t-elle.
Mme Dubé croit également qu’il faut interrompre les réformes administratives qui sont imposées au réseau et qui alourdissent la tâche du personnel.