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Vivre ensemble autour du kasàlà

Jean Kabuta écoute une jeune fille qui livre son kasàla à la classe

Jean Kabuta initie les enfants à l'art du Kasàlà

Photo : Jean-Pierre Perouma

Jean-Pierre Perouma
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Jean Kabuta est professeur à la retraite. Il initie des enfants au kasàlà, un art oratoire africain qui consiste à célébrer l'autre et à reconnaître en soi nos qualités. Dans cette pratique de la reconnaissance, le kasàlà invite chacun à pratiquer l'ubuntu, une sorte d'appel à être chaque jour plus humain que la veille. L'activité crée un climat propice à développer le vivre-ensemble.

Le rendez-vous est pris à l’École Élisabeth Turgeon, dans la classe de Nathalie Bernard. En guise d’accueil, le visage de Lester B. Pearson, Canadien et Prix Nobel de la paix en 1957.

Une affiche représentant Lester B. Pearson à l'entrée d'une classe d'école.

Le visage du Prix Nobel de la paix canadien, Lester B. Pearson, est affiché à l'entrée de la classe.

Photo : Jean-Pierre Perouma

La cloche se fait entendre. Les rires et les pas des enfants résonnent dans les corridors jusqu’à la classe qui s’ennuie de ses élèves.

Les enfants savent qu’ils vont rencontrer Jean Kabuta. La curiosité s’attise et déjà les enfants échangent leurs premières impressions.

Des enfants se parlent depuis leurs chaises.

Des élèves partagent leurs premières impressions.

Photo : Jean-Pierre Perouma

À l’écran sont affichés ces mots : « leçon de kasàlà 1 ». Jean Kabuta prend une voix douce et chaleureuse pour se présenter.

Un homme se tient debout face à des enfants.

Jean Kabuta initie les enfants au kasàlà.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Il explique aux enfants l’origine du kasàlà : l’Afrique subsaharienne. Les petites oreilles sont attentives. Jean Kabuta nous en propose un exemple spécialement rédigé pour cette journée internationale du vivre-ensemble.

Un homme parle à une classe d'enfants attentifs

Jean Kabuta explique aux enfants l'origine du Kasàlà

Photo : Jean-Pierre Perouma

Jean leur apprend qu’en kiswahili (langue du Congo), le mot karibu (caribou) signifie « bienvenue ».

Une jeune fille pointe d'une règle des mots inscrits sur un tableau.

Marianne nous explique ce qu'elle a appris.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Une question est lancée aux enfants : Aimez-vous les contes et les histoires? La réponse sonne à l’unisson : oui!

Un homme debout s'adresse à une classe attentive.

Jean Kabuta annonce qu'il va raconter une histoire.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Jean Kabuta raconte alors l’histoire de Soundiata, jeune Africain né avec l’incapacité de se lever et de marcher. Soundiata et sa mère sont l’objet de moqueries dans le village.

Un homme raconte une histoire à des enfants captivés.

Jean Kabuta commence la narration du conte.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Un jour que la mère de Soundiata a besoin de feuilles de baobab, elle se tourne vers la communauté pour en avoir. Elle en obtient avec une ultime raillerie à l’encontre de son fils handicapé.

Soundiata, blessé et meurtri, s’enivre de colère qu’il transforme en force. Et soudain, il se « souvient ».

Soundiata se souvient qu’il est quelqu’un, et la puissance de ce souvenir l’extirpe de son handicap. Soundiata se lève. Il arrache un baobab de la terre et le plante devant la maison de sa mère.

Des enfants vus de dos, miment un arbre que l'on arrache.

Les enfants miment de leurs mains Soundiata qui arrache un baobab.

Photo : Jean-Pierre Perouma

L’histoire captive l’auditoire et l’interpelle.

L’histoire le rappelle : Qui que tu sois, tu es important, je suis important. Tu es quelqu’un, je suis quelqu’un.

un homme noir, cheveux grisonnant s'adresse à des enfants

Jean Kabuta chantant : tu es important, je suis important

Photo : Jean-Pierre Perouma

L’activité suivante : rédiger un petit kasàlà.

Une jeune fille de dos écoute les consignes avant de rédiger.

Une élève s'apprête à rédiger ses premiers vers de kasàlà.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Avec bienveillance, les intervenants, ici Caroline Bujold, aident les enfants dans la rédaction.

Une jeune femme à lunette échange avec une enfant.

Caroline Bujold accompagne les enfants dans la rédaction.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Jean Kabuta écoute attentivement et échange avec les enfants.

un homme se penche et tend l'oreille à une enfant

Jean Kabuta attentif aux échanges avec les enfants

Photo : Jean-Pierre Perouma

L’activité se poursuit avec le partage des phrases.

Des enfants assis à leurs bureaux rédigent des phrases.

Les enfants finissent de rédiger.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Que je sois une souris, que tu sois un éléphant, je suis quelqu’un, tu es quelqu’un.

Une jeune fille lit un texte debout devant la classe.

Une élève livre son premier kasàlà devant Jean Kabuta.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Le partage des textes de kasàlà se fait avec plaisir.

Un enfant lit les phrases qu'il a rédigées dans son cahier.

Un élève partage ses premiers vers.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Prochaine activité, se lancer une balle et se présenter. Maguette Gueye s'occupe du premier lancer.

Maguette Gueye souriant, une balle à la main.

Maguette Gueye s'apprête à lancer une activité avec une balle qui se lance aux amis.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Les enfants jouent et se présentent. Une phrase vole : Je suis Noémie et je suis une amie précieuse.

Des enfants jouent avec une balle dans une salle de classe.

Les enfants jouent à se lancer une balle et à se nommer.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Jean Kabuta échange tout au long de l’activité avec les enfants.

Un homme croise le regard avec un enfant assis à sa table.

Jean Kabuta croise le regard d'Antoine.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Vient le temps de dessiner pour illustrer le conte de Soundiata.

Une enfant, crayon à la main, commence un dessin.

Une enfant commence son dessin pour illustrer le conte.

Photo : Jean-Pierre Perouma

Chacun s’applique à dessiner.

Des enfants dessinent pour illustrer le conte de Soundiata.

Les enfants dessinent et les adultes...

Photo : Jean-Pierre Perouma

Chacun échange, partage; la classe s’emplit d’une atmosphère de respect et d’écoute.

Des crochets en premier plan et se dessinent les enfants au fond de l'image.

Le temps suspend son vol quand les crochets suspendent les sacs.

Photo : Jean-Pierre Perouma

À la fin de l'activité de kasàlà, les enfants partagent leur plaisir de la découverte. Avec cette activité, ils ont approfondi leur expérience du vivre-ensemble.

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