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Démantèlement de deux laboratoires clandestins, à Montréal et à L'Assomption

Un car du SPVM devant un bâtiment industriel

Un laboratoire de drogues de synthèse a été découvert dans ce bâtiment de L'Assomption.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les policiers du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) ont démantelé deux laboratoires de drogues de synthèse, mercredi matin à L'Assomption, et mardi soir dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve, à Montréal.

Les deux opérations n’auraient pas de lien entre elles, indique Manuel Couture, porte-parole du SPVM.

À L’Assomption, les policiers ont défoncé une clôture et brisé une porte de garage afin de parvenir au laboratoire situé sur la rue de l’Industrie.

Personne ne se trouvait sur les lieux et il n’y a encore eu aucune arrestation.

Quatre policiers incommodés

Deux hommes vêtus de chienne, de gants, de masque et d'un équipement pour décontaminer les lieux marchent vers le garage.

L'unité d'intervention des pompiers concernant les matières dangereuses a été appelée dans un garage de la rue Cuvillier.

Photo : Radio-Canada / Stéphane Grégoire

La veille, vers 14 h 30, le SPVM a reçu un appel au sujet d'un garage, situé rue Cuvillier, au coin de la rue Adam, dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve. Une fois sur les lieux, des agents ont trouvé du matériel pouvant servir à l'exploitation d'un laboratoire de stupéfiants.

Quatre policiers ont alors ressenti des symptômes qui suggéraient la présence de matières toxiques. Ils ont été transportés en centre hospitalier par mesure de sécurité.

La police a également procédé à l'évacuation des résidents de neuf appartements voisins.

L'unité d'intervention des pompiers concernant les matières dangereuses a été appelée. La vérification a pris une bonne partie de la nuit.

Aucune personne n'a encore été appréhendée par les policiers.

Les agents admis à l'hôpital ont obtenu leur congé dans la nuit de mardi à mercredi.

Manuel Couture, porte-parole du Service de police de la Ville de Montréal, décrit les procédures que doivent suivre les policiers lorsqu'ils interviennent dans un laboratoire clandestin.

Avec la collaboration de Karine Bastien

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