Comment nous travaillons
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Décrypteurs est l'équipe de Radio-Canada qui lutte contre la désinformation. Sa mission : aider les citoyens à démêler le vrai du faux sur les réseaux sociaux, analyser les mécanismes qui contribuent à la propagation des fausses nouvelles (fake news) et mettre en lumière certains phénomènes web émergents. Voici qui nous sommes et comment nous travaillons.
Qui nous sommes
Alexis De Lancer
Alexis est journaliste à Radio-Canada depuis 2004. Il a été tour à tour reporter, chroniqueur à la revue de presse à RDI Matin et chef d'antenne à ICI RDI. Il a aussi été envoyé spécial à Washington pour couvrir l'investiture de Donald Trump et chef d'antenne aux JO de Rio et Pyeongchang.
Jeff Yates
Jeff couvre la désinformation sur le web depuis la création du blogue Inspecteur viral en 2014, ce qui en fait l'un des premiers journalistes au Québec à s'intéresser aux fausses nouvelles. Il a été invité de nombreuses fois à titre de conférencier et d'expert pour expliquer le phénomène.
Marie-Pier Élie
Marie-Pier est journaliste scientifique depuis plus de 20 ans. Tour à tour animatrice, chroniqueuse et reporter, à la télévision, à la radio et à l'écrit, ses talents de vulgarisatrice ont été récompensés par de nombreux prix. Elle coanime le magazine Le Gros laboratoire et collabore chaque semaine à l'émission de radio Les Années lumière.
Nicholas De Rosa
Nicholas est journaliste depuis 2016. Il baigne depuis longtemps dans la cyberculture et s’intéresse aux phénomènes propres au web. Il a signé plusieurs articles sur la radicalisation en ligne et la désinformation avant de couvrir l'actualité technologique pour Radio-Canada.
Le rédacteur en chef des Décrypteurs est Jonathan Trudel (Nouvelle fenêtre).
Méthodologie et choix des sujets
Lorsque vient le temps de vérifier une affirmation faite sur le web, nous, les Décrypteurs, suivons une procédure claire et transparente.
1) Nous privilégions les sujets qui émanent du web. Il peut arriver que nous couvrions une déclaration faite par une personnalité publique, mais la mission principale de l’équipe est d’aborder des enjeux qui touchent le web et qui y circulent.
2) Nous favorisons les signalements de l’auditoire. La vérification est avant tout un service. C’est pourquoi nous tentons de prioriser les questions et les sujets soulevés par les internautes. Il est impossible de consacrer un article à chaque fausse information qui nous est signalée. Nous tentons toutefois de répondre aux questions dans la mesure du possible.
3) Nous couvrons les faits. Les opinions ne nous intéressent pas. Nous couvrons uniquement les faits, allégués ou avérés. Si l’information est véridique, mais qu’elle est mal interprétée ou présentée hors contexte, nous tâchons de remettre les pendules à l’heure.
4) Critères de couverture. Quand une fausse information d’intérêt public circule sur les réseaux sociaux, nous considérons deux facteurs importants avant de décider de lui accorder du temps.
- La viralité. La fausse information a-t-elle beaucoup voyagé sur le web? A-t-elle atteint un large auditoire? Combien de fois a-t-elle été vue, relayée, commentée et reprise par des sites web ou des médias? Même s’il n’est pas toujours possible de mesurer précisément la portée d’une information virale, nous tentons tout de même de cerner l’ampleur de sa propagation.
- L’incidence. La fausse nouvelle a-t-elle le potentiel de nuire à des personnes ou à des organisations? Est-elle dangereuse? Pose-t-elle un risque?
Si la fausse information a énormément circulé, mais qu’elle est relativement banale et pose peu de risques, il se pourrait que nous jugions pertinent de rétablir les faits, étant donné son ampleur. Si la fausse information a peu voyagé, mais elle comporte un risque important, nous pourrions décider de remettre les pendules à l’heure avant qu’elle ne continue de se propager.
5) Transparence. Lorsque nous utilisons une source se trouvant sur le web dans le cadre d’une vérification, nous incluons un lien vers cette source pour que l’utilisateur puisse la consulter. Idem pour un outil que le lecteur ne peut lui-même consulter : nous incluons alors, dans la mesure du possible, une capture d’écran. Lorsque nous interviewons un invité, nous expliquons pourquoi son expertise est pertinente pour le sujet. Nous détaillons le plus possible comment nous avons trouvé l’information que nous présentons. Idéalement, le lecteur pourra lire notre article et recréer lui-même notre démarche en reproduisant notre procédure.
6) Corrections. Lorsque nous nous trompons, nous publions un rectificatif le plus rapidement possible. Celle-ci devra être mise en évidence.
7) Contact. Pour toute question ou tout commentaire, vous pouvez nous contacter par courriel (Nouvelle fenêtre) (decrypteurs@radio-canada.ca).