Le « qui fait quoi » de l'érosion côtière, pour mieux lutter ensemble

Pour son 5e colloque, le CIDCO s'est associé au Centre de géomatique du Québec afin de favoriser les échanges entre les chercheurs en hydrographie et en géomatique.
Photo : Radio-Canada / Julie Tremblay
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
92 représentants du gouvernement, du milieu universitaire et de l'entreprise privée ont participé à une journée de travail sur l'érosion côtière.
Cette journée avait lieu dans le cadre du colloque Vecteur, organisé par le Centre interdisciplinaire de développement en cartographie des Océans (CIDCO) et le Centre de géomatique du Québec (CGQ), présenté jusqu'à mercredi au Centre des congrès de Rimouski.
L'atelier sur l'érosion côtière a attiré deux fois plus de participants que prévu. On attendait environ 50 personnes, finalement il y a eu près de 100 personnes
, explique le directeur général du CIDCO, Jean Laflamme, qui estime que cela démontre l'intérêt et les préoccupations que suscite le sujet.

La directrice de la Technopole maritime, Noémie Giguère, la directrice générale du CGQ, Josée Dallaire et le directeur général du CIDCO, Jean Laflamme
Photo : Radio-Canada / Julie Tremblay
Ça a permis que tout ce monde-là se voie et puisse échanger; des gens du privé, du municipal, du gouvernemental, etc. Les gens ont tellement aimé ça qu'une des propositions qui est ressortie, c'est que ça se reproduise tous les ans.
Une plateforme web pour favoriser le partage des connaissances
L'agente de développement au Centre de géomatique du Québec (CGD), Mahault Ricciardi-Rigault, explique pour sa part que cette rencontre avait pour but de réseauter les différents intervenants autour du même enjeu.

Les participants à la journée consacrée à l'érosion des berges ont fait la cartographie des divers intervenants en érosion des berges. Le jaune représente le milieu de la recherche, le rouge les organismes non-gouvernementaux, le vert les instances gouvernementales et le bleu les entreprises privées.
Photo : Radio-Canada / Julie Tremblay
Une plateforme web, instaurée par le CGD, permettra par la suite de relier les intervenants entre eux et de leur permettre de poursuivre la réflexion en ligne.
Les gens vont avoir des connexions, toutes les coordonnées des participants et ceux qui sont intéressés à tel ou tel projet vont savoir qui est intéressé à travailler avec eux en ce sens.
Les participants au colloque Vecteur sont d'ailleurs invités à réfléchir à des projets pouvant permettre aux communautés de mieux s'adapter à l'érosion côtière pendant tout le colloque et pendant les mois qui suivront.
On souhaite faire le même exercice dans un an et savoir où sont rendus ces projets-là
, affirme Mme Ricciardi-Rigault.
Le colloque Vecteur se poursuit jusqu'à jeudi. 200 personnes et 60 conférenciers y participent.