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Engouement pour le baccalauréat en écologie et environnement de l’UQO

Quatre jeunes portant des sarraus blancs, dans les nouveaux locaux.

De gauche à droite, Binta Kiakité Coty, Dorkas Iyaba, Cédrick Malenfant et une autre étudiante en écologie et environnement à l'Université du Québec en Outaouais.

Photo : Radio-Canada / Josée Guérin

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La toute première cohorte du baccalauréat en écologie et environnement de l'Université du Québec en Outaouais (UQO) a désormais accès à deux nouveaux laboratoires. Ce programme suscite d'ailleurs de l'engouement, puisque plus de 130 aspirants étudiants ont fait une demande pour y être inscrits en septembre.

Pour faire toute sorte de manipulations en chimie ou en biologie, on a des balances, des PH-mètres et des centrifugeuses. On a une variété d’équipements pour faire toutes les expériences utiles en écologie et en environnement, a expliqué vendredi le professeur du Département en sciences naturelles, Serge Lavoie, lors de l'inauguration des locaux vendredi.

Selon M. Lavoie, ces laboratoires, qui ont coûté 1,5 million de dollars, vont permettre un apprentissage pratique de la matière. Notamment, le département dispose maintenant d’un incubateur qui permet la mise en culture des cellules comme des bactéries ou des levures à des fins d’expériences.

L’environnement, un domaine d’avenir

La société est de plus en plus confrontée aux enjeux environnementaux, on n’a qu'à penser au changement climatique, les enjeux en lien avec la qualité de l’eau et de l’air, a souligné le directeur du Module des sciences naturelles, David Rivest.

M. Rivest estime qu’il est de plus en plus nécessaire de former des professionnels. On le voit sur le plan légal, il y a de plus en plus des contraintes sur le plan environnemental, donc il faut former des professionnels afin qu’ils puissent faire des études d’impacts sur l’environnement et comprendre toute la législation environnementale qui devient de plus en plus importante dans différents secteurs d’activités, a-t-il ajouté.

Les étudiants sont convaincus de trouver facilement de l’emploi à la fin de leurs études.

Il y a de plus en plus de compagnies, de programmes qui se créent. Dans le gouvernement, il y a de plus en plus de postes qui se créent, parce qu’il y a une demande. C’est en pleine expansion, donc je suis sûr qu’on va avoir quelque chose [en sortant de l’UQO], a mentionné Cédrick Malenfant, qui souhaite oeuvrer notamment en écologie forestière.

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— Une citation de  Cédrick Malenfant, étudiant au baccalauréat en écologie et environnement de l'UQO

De son côté, l’étudiante d'origine ivoirienne Binta Kiakité Coty explique qu’en Afrique, tout ce qui concerne les changements climatiques n’est pas pris au sérieux. Elle désire retourner dans son pays afin de montrer que ce sont des enjeux qui existent vraiment. Celle qui ne connaissait pas les débouchés du programme avant d’arriver a pu constater qu’il y avait une forte demande dans le milieu.

Pour Dorkas Iyaba, une étudiante congolaise, le baccalauréat en écologie et environnement est le meilleur choix de carrière qu’elle pourrait faire en ce moment, vu les changements climatiques. Son père, qui travaille chez Greenpeace, représente une réelle inspiration pour elle.

D’autres équipements viendront s’ajouter aux laboratoires dans les prochains mois, notamment un outil de télémétrie que l’on peut installer sur un animal afin de suivre ses déplacements.

Avec les informations de Josée Guérin

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