Greenpeace ne veut pas que QcRail serve aux hydrocarbures

Une voie ferrée où sont garés des wagons citernes et de marchandises.
Photo : Radio-Canada
Greenpeace interpelle le gouvernement du Québec pour qu'un éventuel chemin de fer, QcRail, ne soit pas utilisé pour le transport d'hydrocarbures.
Dans son récent budget, Québec a octroyé 7,5 millions de dollars pour l'étude de faisabilité d'un chemin de fer sur 370 kilomètres. Celui-ci relierait le port de Baie-Comeau à Dolbeau-Mistassini, au Saguenay-Lac-Saint-Jean.
Selon des documents disponibles sur le site Internet du ministère de l'Environnement, le promoteur du projet, ID Manicouagan, a évalué la possibilité de permettre le transport d'hydrocarbures sur la voie ferrée.
À Greenpeace Québec, on estime que le gouvernement Legault est incohérent.
Il dit reconnaître l'urgence climatique, mais maintenant finance un projet qui pourrait permettre l'expansion du transport du pétrole et l'exportation.
Il s'est opposé [le gouvernement Legault] à Énergie Est, ne voulait pas que le Québec soit une voie de passage du pétrole. Il devrait faire exactement la même chose avec ce genre de projets-là, et le dire très clairement.
De son côté, ID Manicouagan estime que le projet demeure rentable s'il exclut le transport de produits pétroliers. L'organisme mise d'abord sur le transport de grains ou des produits miniers, mais il ne fermera pas la porte aux hydrocarbures.
Un jour ou l'autre, s'il y a une infrastructure, ça se peut qu'il y ait des types de produits inflammables ou autres.
Au ministère de l'Environnement, on ne souhaite pas commenter un dossier à une étape aussi préliminaire. Le premier échéancier de ID Manicouagan prévoit une mise en service du chemin de fer en 2024.
Avec les informations d'Olivier Roy-Martin
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