Problèmes de santé mentale en hausse : les policiers de Granby formés pour mieux intervenir

La police de Granby procède à une simulation d'intervention sur un individu en crise et armé.
Photo : Radio-Canada / Guylaine Charette
Les 70 policiers du Service de police de la Ville de Granby suivent une formation intitulée Désescalade, offerte par l'École nationale de police du Québec (ENPQ), pour mieux intervenir auprès des personnes dont l'état mental est perturbé.
Comme bien d'autres villes au Québec, les policiers de la Ville de Granby doivent intervenir de plus en plus souvent auprès de personnes dont l’état mental est altéré.
Le nombre d’appels pour de tels événements est passé de 220 en 2015 à 355 en 2018 à Granby.
L’École nationale de police du Québec a mis au point une formation, dite en réalité complexe, pour mieux préparer les intervenants de première ligne.
Dans le cadre du cours pratique, les 70 agents de Granby ont été plongés dans des situations inspirées de la réalité.
Dans l'une des simulations, un policier incarne par exemple un individu en crise armé d’une barre à clous qui menace de s’en prendre à une autre personne.
Des agents misent sur la communication pour désamorcer la crise.
C'est l’un des cinq scénarios auquel les policiers sont soumis dans le cadre de la formation Désescalade, une formation mise au point dans la foulée des recommandations du coroner Luc Maloin après la mort d’Alain Magloire abattu par des policiers en 2014.
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Cette formation est destinée aux intervenants de première ligne dans le but de dénouer pacifiquement des situations pour éviter des risques de blessures ou de décès.
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