Des jeunes Britanno-Colombiens exigent une plus grande protection de la planète
Des centaines de jeunes Britanno-Colombiens ont marché à travers le centre-ville de Vancouver pour exiger des actions politiques pour protéger la planète le 15 mars 2019.
Photo : Radio-Canada / Eva Uguen-Csenge
De nombreux jeunes Britanno-Colombiens se sont joints aux milliers d'élèves à travers la planète participant à une grève étudiante pour appeler la population à agir pour trouver des solutions au changement climatique.
Des manifestations ont eu lieu dans plus de 2000 villes partout dans le monde, dont Vancouver et Victoria. Plus d'un millier de jeunes se sont rassemblés devant les marches du Musée des beaux-arts de Vancouver vendredi après-midi.
Le groupe quitte le Musée des beaux arts de Vancouver pour marcher vers le bureau de l’Environnement et du changement climatique du Canada #icicb pic.twitter.com/PX1ZmIPbvS
— Eva Uguen-Csenge (@evacsenge) March 15, 2019
La foule brandissait de pancartes exigeant des actions plus rapides pour lutter contre le changement climatique. Des jeunes de tous âges y étaient, dont des élèves de 9e année de l'école secondaire Sentinel.
« C'est un sujet sérieux, et c'est une chose qu'on pense qui doit être prise au sérieux et changée », explique une élève de cette école, Chyanne Honeyman.
Les jeunes réclament des actions gouvernementales, mais également des mesures individuelles pour éviter à la planète « un réchauffement global ».
Violette Baillargeon, enseignante d'immersion à l'École Johnson Heights, de Surrey, a organisé une sortie scolaire pour amener sa classe d'espagnol à la manifestation.
« Ils commencent à s'impliquer, ils sont à un âge où ils vont bientôt voter. Alors ils commencent à s'intéresser à ces sujets », souligne l'enseignante.
Outre des actions gouvernementales, les élèves veulent que les questions sur l'environnement soient plus souvent enseignées à l'école.
« Je pense qu'ils devraient mettre un peu plus d'efforts pour être certains qu'on sait ce qui se passe », dit Chyanne Honeyman. « Et on sait ce qu'on peut faire pour aider et pour faire le changement. »
Certains dénoncent également le rôle des multinationales qui contribuent, selon eux, à accentuer cette crise.