Des écologistes réclament des autobus électriques pour OC Transpo

Des autobus d'OC Transpo
Photo : Radio-Canada / Pascal Gervais
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une coalition de groupes écologistes d'Ottawa réclame un virage électrique à OC Transpo. Ils demandent à la Ville de remplacer son parc d'autobus diesel par des véhicules électriques.
Le regroupement comprend Écologie Ottawa, la Coalition pour les transports sains d'Ottawa, le Conseil des véhicules électriques d'Ottawa et Canada se branche.
Selon eux, les autobus de la société de transport en commun seraient responsables de 45 % des émissions de gaz à effet de serre (GES) dans la capitale nationale.
Ils affirment que les autobus électriques éliminent 95 % des émissions de GES et soutiennent également que, même si leur coût d'achat est 50 % plus élevé que les autobus diesel, les bus électriques sont plus silencieux, plus propres et plus fiables.
Les écologistes évaluent que l'entretien annuel des autobus électriques coûte 20 millions de dollars de moins, et que les économies de carburant se chiffrent à 30 millions de dollars.
Kathleen Eglin, du Conseil des véhicules électriques d'Ottawa, demande à la Ville de créer un projet pilote pour 2020 afin de mettre davantage d'autobus en service régulier en 2021. Le but serait d'arrêter d'acheter des autobus diesel pour l'année 2024
, indique-t-elle en entrevue.
Ça, ça faciliterait l'éventualité d'avoir une flotte complètement électrique par l'année 2035.
Par écrit, la Ville d'Ottawa a fait savoir qu'en octobre 2018, OC Transpo a organisé une séance de démonstration de l'autobus Nova LFSe, un autobus de transport en commun robuste et 100 % électrique de 40 pieds
.
La société de transport a fait savoir qu'elle surveillait les projets pilotes dans d'autres villes
, concédant toutefois qu'aucun projet du genre n'avait vu le jour à Ottawa.
La Ville dit également compter sur la Ligne de la Confédération pour réduire la production de gaz à effet de serre. Les 34 véhicules ferroviaires devraient remplacer près de 180 autobus alimentés au diesel.
Avec les informations de Gilles Taillon