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Plus d’interaction entre les espèces sous les tropiques

Photo : getty images/istockphoto / Darwin Brandis

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les interactions entre espèces sont plus fortes dans les tropiques et les régions à basse altitude, montre une vaste étude internationale dirigée par une chercheuse de l'Université McGill, et qui confirme ainsi une théorie de Charles Darwin.

Dans leurs travaux, l’écologue évolutionniste Anna Hargreaves et ses collègues ont reproduit une interaction naturelle entre les règnes végétal et animal en plaçant 7000 lits de semences dans 70 emplacements allant de l’Alaska jusqu’à l’équateur.

Ils y sont revenus après 24 heures pour vérifier la quantité de graines qui avaient été mangées.

La théorie darwinienne veut que les interactions entre les espèces, comme la prédation et la compétition, soient plus fortes dans les écosystèmes tropicaux et les régions à basse altitude, où la chaleur, la productivité et la biodiversité sont plus grandes.

«  »

— Une citation de  Anna Hargreaves, Département de biologie de l’Université McGill

Les travaux

Les résultats obtenus par les chercheurs montrent que la prédation des graines était 17 % plus élevée à l’équateur qu’en Arctique, et 17 % plus élevée également au niveau de la mer qu’à une altitude de 4000 mètres, dans les Andes.
L’équipe a refait l’expérience de 24 heures plusieurs fois pendant la période naturelle de production grainière sous chacune des latitudes.

Des connaissances importantes

Le biologiste Santiago David de l’Université de la Colombie-Britannique, qui a participé aux travaux, explique que « le fonctionnement des écosystèmes, et leur capacité de prodiguer leurs bienfaits aux êtres humains reposent sur ces interactions ».

«  »

— Une citation de  Santiago David

Des graines et des prédateurs

En mettant certaines graines à l’abri des mammifères, les chercheurs ont montré l’importance des plus petits prédateurs de graines, c’est-à-dire les insectes et autres invertébrés.

Une autre étude comparable avait permis d’observer des chenilles d’argile et de constater que leurs populations subissaient des assauts plus nombreux sous de basses latitudes, et que ces attaques venaient principalement d’invertébrés.

«  »

— Une citation de  Anna Hargreaves

Actuellement, la science en sait très peu sur l’effet des changements climatiques sur les populations d’invertébrés, mais les présents travaux mettent en lumière l’importance de mener plus de recherche à leur sujet.

Le détail de ces travaux est publié dans la revue Science Advances (Nouvelle fenêtre) (en anglais).

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