Cathédrale de Rimouski : le Regroupement diocésain reprend ses poursuites

Le sort de la cathédrale Saint-Germain continue d'inquiéter les gens à Rimouski. (Archives)
Photo : Radio-Canada / François Gagnon
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le Regroupement diocésain pour la sauvegarde de la cathédrale reprend ses poursuites judiciaires contre l'Archevêché de Rimouski.
Les procédures avaient été suspendues en octobre, lorsque l'Archevêché avait annoncé la nomination d'un médiateur chargé d'évaluer les avenues possibles pour sauver la cathédrale.
Selon le président du Regroupement diocésain, Jacques Landry, aucune médiation n'a véritablement eu lieu. Celui-ci soutient aussi que la proposition présentée par l'archevêque Grondin au début du mois de février reste nébuleuse, et vise à minimiser les responsabilités financières de l'Archevêché et à faire assumer la plus grande part des coûts de remise en état de la cathédrale par la Ville de Rimouski, par ses contribuables.
Le Regroupement souhaite, dans un premier lieu, forcer l'Archevêché à réparer la toiture de l'église dès l'été 2019.
[L'archevêque Grondin] revient avec le même projet, sans savoir exactement c'est quoi le projet, avec une promesse de réalisation en 2021, mais ce qui est urgent, c'est de réparer le toit de la cathédrale.
Sans réclamer la démission de l'archevêque Grondin, Jacques Landry a remis en question la pertinence de sa présence à la tête du diocèse et a déploré son désengagement
envers la protection de la cathédrale comme lieu de culte.
Il devrait normalement être le protecteur du culte, le porteur d'une protection par rapport à la cathédrale, et on ne voit pas ça.
L'Archevêché n'a pas souhaité réagir aux propos du Regroupement diocésain. On affirme cependant qu'une annonce doit être faite la semaine prochaine concernant la nomination d'un chargé de projet pour assurer l'avenir de la cathédrale Saint-Germain.