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Les longs trajets d'autobus dans la mire des élus scolaires francophones de l'Î.-P.-É.

Un autobus de la Commission scolaire de langue française de l'Île-du-Prince-Édouard.

Un autobus de la Commission scolaire de langue française de l'Île-du-Prince-Édouard.

Photo : Radio-Canada / François Pierre Dufault

Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La Commission scolaire de langue française (CSLF) de l'Île-du-Prince-Édouard cherche à raccourcir les trajets d'autobus pour certains élèves qui doivent parcourir jusqu'à trois heures par jour en autobus pour se rendre à l'école.

Dans quatre des six zones scolaires francophones de la province, la taille de la zone et l'éloignement des foyers ayants droit les uns des autres ont pour effet de rallonger les trajets d'autobus.

Une trentaine d'élèves de la CSLF doivent donc parcourir plus de deux heures par jour en autobus. Pour sept d'entre eux, l'aller-retour peut durer jusqu'à trois heures.

L'administration scolaire craint que la longueur des trajets d'autobus n'amène des ayants droit à se tourner vers l'école de langue anglaise plus près de chez eux, surtout si un programme d'immersion française y est offert.

Il y a des zones où c'est plus difficile, reconnaît Émile Gallant, le président de la CSLF. Dans la région de Souris, par exemple, il y a plusieurs écoles primaires de langue anglaise sur le territoire de notre école de langue française. Les trajets [vers les écoles anglaises] sont beaucoup moins longs.

«  »

— Une citation de  Émile Gallant, président de la Commission scolaire de langue française de l'Île-du-Prince-Édouard

L'administration scolaire songe à revoir le zonage de ses six établissements. La zone de desserte de l'école La-Belle-Cloche, dans la région de Souris, pourrait être agrandie afin de désengorger l'école François-Buote de Charlottetown.

Un redécoupage des zones de desserte des écoles de la CSLF n'aurait que peu d'effet sur la longueur des trajets d'autobus scolaire, selon Émile Gallant. Les élèves qui vivent à Montague ou à Morell, à mi-chemin entre Charlottetown et Souris, devraient toujours parcourir de grandes distances pour se rendre à l'école, affirme le président.

Les élus scolaires francophones de l'Île-du-Prince-Édouard ont réfléchi à des solutions aux longs trajets d'autobus lors de leur rencontre mensuelle, mardi soir. Des commissaires ont suggéré d'utiliser des plus petits véhicules, comme des taxis, pour transporter les élèves qui vivent plus loin de leur école jusqu'à un point de rencontre avec l'autobus.

La CSLF a déjà eu recours à des taxis dans le passé pour transporter des élèves.

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