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Opposition au gaz de schiste au N.-B. : la version autochtone

Dans un nouveau livre, Susan Levi Peters revient sur les événements qui ont secoué le Nouveau-Brunswick en 2013.

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Il y a plus de cinq ans, le dossier controversé du gaz de schiste divisait le Nouveau-Brunswick. L'ancienne chef d'Elsipogtog raconte aujourd'hui sa version des faits.

Le 17 octobre 2013, à Rexton, l’intervention de près de 300 agents de la Gendarmerie royale du Canada (GRC) au campement des opposants au gaz de schiste tourne à l’émeute.

Cela faisait des semaines que des manifestants opposés au gaz de schiste, en majorité des Autochtones, tentaient d'empêcher l'entreprise gazière SWN Resources de mener ses tests sismiques dans le sud-est du Nouveau-Brunswick.

Avec son nouveau livre, Standing Up To Shale Gas, Standing Up For My People, Susan Levi-Peters souhaite raconter sa version des faits.

Susan Levi-Peters dédicace une copie de son livre « Standing Up To Shale Gas, Standing Up For My People ».
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Susan Levi-Peters dédicace une copie de son livre « Standing Up To Shale Gas, Standing Up For My People ».

Photo : Radio-Canada

L'ancienne chef de la communauté micmaque d'Elsipogtog était aux premières loges du mouvement d’opposition au gaz de schiste.

Son livre est publié alors que le nouveau gouvernement progressiste-conservateur du Nouveau-Brunswick ouvre la porte à l'exploitation du gaz de schiste dans certaines régions de la province. En campagne électorale, Blaine Higgs parlait en effet de lever le moratoire du Nouveau-Brunswick sur la fracturation hydraulique.

Selon Mme Levi-Peters, il y a des erreurs qu'il ne faut pas répéter. Elle croit qu'une meilleure écoute aurait pu éviter l’émeute de 2013.

S’ils avaient fait des consultations adéquates avec ma communauté, on n’aurait pas été si loin, dit-elle.

Il ne peut y avoir d’exploitation du gaz de schiste sans acceptabilité sociale, dit-elle, et cela inclut les Premières Nations. Le gouvernement doit tenir des consultations avec toutes les communautés touchées, insiste Susan Levi-Peters.

D’après un reportage d’Alix Villeneuve

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