Dix ans sans nouvelles de David Fortin

David Fortin avait 14 ans lorsqu'il a disparu, en 2009. Il en aurait 23 aujourd'hui.
Photo : Radio-Canada
Le 10 février marque un triste anniversaire. Cela fait maintenant une décennie que David Fortin est disparu. Le jeune adolescent d'Alma a été vu pour la dernière fois le matin du 10 février 2009 alors qu'il devait se rendre à l'école.
La mère de David, Caroline Lachance, admet que cette journée a une lourde charge émotive.
Toutes les années passées à espérer des nouvelles et des réponses ont été épuisantes. La famille Fortin-Lachance a aussi dû apprendre à vivre avec des regrets.
C’est comme si c’était hier. Je me dis tout le temps : si j’avais gardé David à la maison, si j’avais écouté mon cœur de mère, David serait probablement encore avec nous autres. Ou est-ce que David aurait fui quand même une autre journée? Ce sont des questionnements comme ça que j’ai régulièrement, des si, si, si...
, raconte Caroline Lachance.

Caroline Lachance garde toujours espoir de retrouver son fils.
Photo : Radio-Canada
Le dossier de la disparition de David Fortin est toujours ouvert à la Sûreté du Québec.
L'Organisme Enfants-Retour accompagne encore la famille dans cette épreuve.
Il a d'ailleurs relayé sur les médias sociaux une lettre de Caroline Lachance qui a été envoyée à différents journaux aujourd'hui.
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Des liens se sont aussi tissés avec d'autres proches d'enfants disparus comme Martin Provencher et Michel Surprenant.
Mais par-dessus tout, Caroline Lachance affirme que c'est le soutien de sa propre famille qui est essentiel.
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Au cours des 10 dernières années, l'aide du public a été précieuse pour tenter d'élucider cette disparition. Plus de 1000 indices ont été transmis à la police.
« Il y a d’autres dossiers de disparition qui ont fait les manchettes au cours des dernières années ici au Canada comme à l’extérieur. Et il y a des enfants qui ont été retrouvés après 10 ans, 20 ans, 30 ans. Évidemment, on ne voudrait jamais qu’une famille attende aussi longtemps pour avoir des nouvelles de son enfant, mais c’est la preuve pour nous qu’on ne doit jamais baisser les bras; on ne peut jamais abandonner les recherches », explique Pina Arcamone, directrice générale d’Enfants-Retour.