•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Des citoyens de la Péninsule acadienne seuls face à l’érosion

Un homme assis dans sa chaise pliante près d'une bicoque.

Rénald Guignard est un résident de Sainte-Marie-Saint-Raphaël, au Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Mario Landry

Radio-Canada

Des citoyens de Sainte-Marie-Saint–Raphaël, dans la Péninsule acadienne, s’inquiètent de voir une partie de leur terrain partir à la mer à chaque tempête importante.

L'aide est limitée et les solutions se font rares.

Rénald Guignard est l’un des citoyens les plus touchés. Il dit que sa propriété, sur l'île de Lamèque, subit des pertes considérables à chaque fois qu’il y a du mauvais temps.

La maison qu'il habite a été construite au milieu du XIXe siècle. S'il fait des grosses tempêtes, dans deux ou trois ans, elle va être en bas du cap, nous dit-il.

Valores, un institut de recherche sur les zones côtières à Shippagan, se penche depuis quelques années sur ce problème d’érosion dans la Péninsule acadienne.

Cette érosion va s'accroître, mentionne Thomas Grandprez, professionnel de recherche en gestion de l'environnement chez Valores.

Pour l’instant, nous n’avons pas de solutions pour la stopper, ajoute-t-il, et les prévisions annoncent pire.

Des casiers à homard échoués le long d'une côte.

L'érosion ronge les côtes de la Péninsule acadienne.

Photo : Radio-Canada / Mario Landry

Les compagnies d’assurance tentent d’éviter la question. Rénald Guignard a demandé de l'aide au gouvernement provincial, afin de pouvoir déplacer sa maison sur son terrain.

On a lui répondu qu'on ne pouvait pas l'indemniser.

Un homme sur le bord de l'eau. Il est coiffé d'un chapeau mou et vêtu d'une chemise à carreaux rose.

Rénald Guignard est un résident de Sainte-Marie–Saint-Raphaël, au Nouveau-Brunswick.

Photo : Radio-Canada / Mario Landry

Le député libéral de Shippagan-Lamèque-Miscou, Éric Mallet, dit être au courant de ce dossier et des problèmes que l’érosion suscite pour ses concitoyens. Il déplore l’inaction du gouvernement.

On ne semble pas écouter les gens à la grandeur de la province, et on ne se le cachera pas que le nord du Nouveau-Brunswick n’est définitivement pas l’exception, affirme Éric Mallet.

Un homme debout en bordure de la route en été. On voit un quai et des bateaux derrière lui.

Éric Mallet est député de Shippagan-Lamèque-Miscou.

Photo : Radio-Canada / Alix Villeneuve

Le ministère de l’Environnement et des Gouvernements locaux du Nouveau-Brunswick offre un programme d’atténuation des risques d’inondations dans certaines parties de la province, mais affirme ne pas être en mesure d’indemniser les Néo-Brunswick pour des problèmes liés à l’érosion.

D’après le reportage de Mario Mercier

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...