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La meurtrière Elizabeth Wettlaufer admet s'être attaquée à un quinzième aîné

Elizabeth Wettlaufer après une comparution au palais de justice de Woodstock en janvier 2017.

La tueuse en série Elizabeth Wettlaufer

Photo : La Presse canadienne / Dave Chidley

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'ex-infirmière Elizabeth Wettlaufer, qui a plaidé coupable des meurtres de huit aînés et de tentatives de meurtre ou de voies de fait graves contre six autres personnes âgées dont elle devait prendre soin dans des foyers, a admis s'être attaquée à une quinzième victime. Toutefois, la police n'a jamais porté d'accusation relativement à ce cas.

Selon CBC, au moins trois corps policiers étaient au courant de la confession de Wettlaufer.

Cette quinzième victime, Florence Beedall, est morte à l'âge de 75 ans au centre de soins de longue durée Meadow Park de London le 23 août 2014.

Un coroner local avait conclu à l'époque qu'elle avait succombé à des complications liées à la démence et à son hypertension.

Toutefois, Wettlaufer a confessé à la police en prison en 2018 avoir injecté de l'insuline à Mme Beedall (qui n'était pas diabétique) pour la faire partir plus vite.

La famille de la victime s'est battue devant les tribunaux pour obtenir une copie du rapport d'enquête de la police de London.

« Pas dans l'intérêt public »

Selon une copie caviardée du rapport de police obtenue par CBC, Wettlaufer a commis une agression armée. La police a choisi toutefois de ne pas déposer d'accusation, citant notamment la crainte des proches de Mme Beedall concernant la visibilité médiatique d'un tel cas.

De son côté, la Police provinciale de l'Ontario (PPO), qui a d'abord nié l'existence d'une telle confession, affirme maintenant qu'il n'y avait pas lieu de déposer d'autres accusations contre Wettlaufer, parce qu'elle avait déjà été condamnée à une peine de prison à vie.

Nous avons consulté le bureau du procureur général et il a été déterminé qu'il n'était pas dans l'intérêt public [de déposer d'autres accusations], explique la porte-parole de la PPO, Carole Dionne.

Mme Dionne assure toutefois que la police a mentionné le cas de Mme Beedall à la commission d'enquête publique sur l'affaire Wettlaufer. L'avocat Mark Zigler, de la commission, dit toutefois ne jamais avoir vu le rapport de police sur ce cas dont il n'a jamais été question durant les audiences.

Avec les informations de CBC News

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