Des Autochtones réclament une réduction du nombre de navires dans la mer des Salish

Des membres de Premières Nations des deux côtés de la frontière canado-américaine appellent à un moratoire sur l'augmentation du trafic maritime dans les eaux locales.
Photo : Radio-Canada / Noémie Moukanda
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
En conférence de presse, mercredi, à Vancouver, des membres de la Première Nation de Lummi, dans l'État de Washington, ont revendiqué un moratoire sur l'augmentation des activités maritimes dans la mer des Salish afin de protéger la population des saumons et des épaulards.
Ce moratoire serait semblable à ce qui a été mis en place dans le nord de la côte ouest de la Colombie-Britannique. Les membres de la Nation de Lummi ont d’ailleurs été appuyés par des membres des Premières Nations de Tsleil-Waututh et de Squamish.
La mer des Salish est une zone maritime fréquentée que se partagent le Canada et les États-Unis.
Les nations @tsleilwaututh et Squamish soutiennent la nation américaine Lummi dans sa lutte pour protéger la mer Salish. Elles se disent unies et déterminées à se battre par tous les moyens nécessaires #icicb @cathmckenna @TransMtn pic.twitter.com/esIxKwgzYy
— Noémie Moukanda (@NoemieMoukanda) 30 janvier 2019
Lisa Wilson, une membre de la Première Nation de Lummi, évoque le deuil de l'épaulard J-35, cette orque qui a porté le corps de son bébé mort pendant près de trois semaines l'été dernier.
Un signe qui soulève encore plus la dégradation de la vie marine de la région, affirme-t-elle : « Je pense que le monde s’ouvre enfin les yeux sur le mauvais état de la mer des Salish. »
La nation Lummi veut un moratoire sur tout ce qui cause du stress aux espèces de la mer Salish (saumons & épaulards). Elle demande qu’il n’y ait plus de trafic maritime des pétroliers ou de projets qui y sont associés et une étude complète des impacts @UBCIC @cathmckenna #icicb pic.twitter.com/9NznYjO7zF
— Noémie Moukanda (@NoemieMoukanda) 30 janvier 2019
Les Autochtones demandent qu'une étude d'impact cumulatif de l'ensemble du trafic maritime et des projets associés soit menée. Ils espèrent que la ministre fédérale de l'environnement, Catherine McKenna, entendra leur appel.
D'après des informations de Noémie Moukanda