Peu d’espoir pour le Canadien condamné à mort en Chine, croit un ex-ambassadeur
Le Canadien Robert Lloyd Schellenberg dans le box des accusés devant la Cour chinoise.
Photo : Weibo / Gouvernement chinois
Selon l'ancien ambassadeur du Canada en Chine Guy Saint-Jacques, les chances que le Britanno-Colombien condamné à mort obtienne une peine moins sévère lors d'un éventuel appel sont minces. Robert Schellenberg a été reconnu coupable de trafic de drogue par la justice chinoise.
Guy Saint-Jacques, qui a représenté le Canada à Pékin entre 2012 et 2016, raconte avoir suivi une situation semblable pendant cette période.
En 2015, il a servi de liaison entre le ministère des Affaires étrangères du Canada et les autorités chinoises après qu’un Canadien eut été condamné à mort. Comme dans le cas de Robert Schellenberg, cette peine faisait suite à des accusations de trafic de drogues.
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Le premier ministre canadien de l’époque, Stephen Harper, avait décidé d’intervenir. « Je suis allé remettre une lettre écrite par le premier ministre Harper au président chinois Xi Jinping, demandant la clémence », se souvient Guy Saint-Jacques. Le jour suivant, toutefois, l’homme a été exécuté.
Robert Schellenberg, originaire d’Abbotsford, en Colombie-Britannique, a été d'abord jugé en 2016 et condamné à 15 ans de prison. Le jugement a été porté en appel.
Lundi dernier, au terme d’un procès d’une journée, la Cour a augmenté sa peine, le condamnant à mort.
Le gouvernement canadien a demandé la clémence pour Robert Schellenberg la semaine dernière. Cette requête a été refusée par les autorités chinoises.
Guy Saint-Jacques soutient que, si on se fie au passé, il y a peu de chances que la peine du Canadien soit réduite lors d’un deuxième appel.
Avec les informations de l’émission Day 6, CBC Radio