Un appui de taille pour la campagne All on Board

Une rame du SkyTrain dans le Grand Vancouver
Photo : Radio-Canada / Sia Dezvareh
La Ville de Vancouver a adopté une motion, mercredi, pour demander à TransLink de soutenir la campagne All on Board, qui vise à rendre le transport en commun plus abordable pour les plus démunis.
La motion peut sembler symbolique.
Le texte dit seulement que, en appui à la campagne All on Board, le maire écrira à TransLink pour lui demander d'avoir des discussions avec le gouvernement de la Colombie-Britannique dans le but de répondre aux demandes des organisateurs de la campagne.
À lire aussi :
Une demande semblable a déjà été déposée par la Ville de New Westminster en 2017, afin que le dossier soit débattu par le Conseil des maires du Grand Vancouver.
Quelles sont les demandes?
La campagne All on Board est menée par la Coalition pour la réduction de la pauvreté de la Colombie-Britannique.
Les demandes des responsables de la campagne aux gouvernements :
- Que le transport en commun soit gratuit pour les 18 ans et moins dans le Grand Vancouver.
- Qu’il y ait un système de rabais pour les laissez-passer mensuels, selon le revenu des usagers. Moins ils gagnent, moins ils auraient à payer pour leurs déplacements en transport en commun.
- Qu'on permette à des adultes d’effectuer des travaux communautaires plutôt que de payer la contravention de 173 $ remise à une personne qui circule sans preuve de paiement.
- Qu'on cesse de lier les dettes découlant de ces contraventions au permis de conduire de l'usager. En ce moment, si une personne doit une somme d’argent à TransLink parce qu'elle n'a pas payé son passage, la Société d'assurance automobile de la Colombie-Britannique (ICBC) peut bloquer le renouvellement de son permis de conduire.
Un appui majeur
Vevica Ellis coordonne la campagne All on Board à la Coalition pour la réduction de la pauvreté de la Colombie-Britannique. Pour elle, la motion de Vancouver est un appui important, qui ajoute de la validité aux demandes de la Coalition.
« Vancouver a un poids énorme dans la région. Ça nous aide à avoir une voix plus forte pour faire passer notre message et rejoindre plus de gens », explique-t-elle.
Pour sa part, la société TransLink répond dans un communiqué qu'elle a déjà entamé des discussions avec la province pour rendre ses services plus abordables aux plus démunis.
Selon TransLink, le transport gratuit pour les jeunes de 18 ans et moins mènerait à une perte de revenus de 35 millions de dollars par année.