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Investir en bourse très jeune, c’est possible

Élise Varty à gauche et Céline Sauvage à droite assise côte à côte pointent un écran d'ordinateur portable.

Élise Varty a déjà un portefeuille boursier. Ses parents ont encouragé très tôt sa sœur et elle à mettre de l'argent de côté.

Photo : Radio-Canada / Alexandre Lamic

Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Les Canadiens ne pensent pas tous à investir tôt dans leur vie. Pourtant, les conseillers financiers sont d'avis que c'est à la portée de n'importe qui.

Dans la famille d’Élise Varty, parler d’argent n’est pas tabou. Au contraire, ses parents ont commencé à lui enseigner les bases d’une bonne gestion de ses finances personnelles alors qu’elle était toute jeune.

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— Une citation de  Élise Varty, 16 ans

Âgée de 16 ans, cette Vancouvéroise a déjà une longue expérience de l’épargne. Elle a commencé par de petites sommes d’environ 5 $, explique-t-elle, obtenues en faisant de petits travaux tant pour ses parents que pour ses voisins. « J’ai accumulé, dit-elle, et j’ai mis mon argent dans un compte bancaire. »

Depuis cinq ans, Élise a des placements en bourse. Son portefeuille est géré par son père qui lui a appris à comprendre le fonctionnement des marchés boursiers et des différents produits disponibles.

La conseillère financière Suzanne Jacob rappelle qu’il est essentiel d’épargner pour être en mesure d’investir et de limiter le risque de trop s’endetter.

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— Une citation de  Suzanne Jacob, conseillère financière

C’est une habitude à prendre, selon la spécialiste. Il ne faut pas se décourager et plutôt commencer par de petites sommes d’argent, comme l’a fait la jeune Élise. Mme Jacob explique qu’au fur et à mesure que le temps passe, il est alors possible d’augmenter le montant épargné chaque mois.

Tableau avec le texte : Une grande majorité des Canadiens soit 84 % estiment qu'il est préférable de s'attquer à leurs dettes plutôt qu'à leur épargne.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Choix des Canadiens.

Photo : Radio-Canada

Suzanne Jacob consacre beaucoup de temps à informer ses clients, à les conseiller en fonction de leur âge. Les différents produits d’épargne sont passés en revue, en commençant par le REER (le Régime enregistré d’épargne-retraite) et le CELI (le Compte d’épargne libre d’impôt).

Pour les personnes plus près de la retraite, la conseillère explique la pension de retraite du Canada, la pension de la Sécurité de la vieillesse et le Supplément de revenu garanti pour les personnes seules.

Selon la conseillère, pour transmettre de saines habitudes financières, les parents doivent s’y prendre dès l’adolescence, car les risques d’endettement sont multiples.

La spécialiste en finances fait remarquer qu'une bonne connaissance de ce que représente un taux d'intérêt peut aider les jeunes à prendre de bonnes décisions. Il y a les taux d'intérêt qui nous rapportent de l'argent parce qu'on a fait un investissement, et ceux qui nous endettent parce qu'on utilise une carte de crédit, précise Suzanne Jacob.

Apprendre ensemble les secrets des placements financiers

La mère d’Élise, Céline Sauvage, a commencé sa propre éducation à l’investissement en bourse, il y a une vingtaine d’années avec un groupe de femmes.

Une amie a hérité d’une somme d’argent et l’a contactée pour créer un petit groupe. L’objectif était d’apprendre à déchiffrer les marchés boursiers et à savoir comment investir. Le groupe s'est retrouvé chaque mois pendant 20 ans, se réunissant chez l’une ou l’autre membre du groupe. Celles-ci ont ainsi investi une somme commune avec des apports mensuels.

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— Une citation de  Céline Sauvage, mère d’Élise, agente immobilière

La fille de Céline, malgré son jeune âge, conseille à tous d’investir de l’argent en Bourse.

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— Une citation de  Élise Varty, 16 ans

Même si Élise est très loin de l’âge de la retraite, elle dit faire preuve de prudence en prenant le temps de bien se renseigner sur les entreprises dans lesquelles elle investit.

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