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Plus de ressources demandées pour traiter les allergies alimentaires en Estrie

Des noix, des arachides et du beurre d'arachide

Des noix, des arachides et du beurre d'arachide

Photo : iStock / ALLEKO

Environ 60 000 enfants souffrent d'une allergie alimentaire au Québec. Après l'hôpital Sainte-Justine à Montréal, c'est au tour du Centre hospitalier universitaire de Sherbrooke d'offrir un nouveau traitement prometteur. Des parents de la région aimeraient que l'offre soit bonifiée pour traiter plus de patients.

Les parents du petit Lou, trois ans, souhaitent ardemment que leur fils prenne part au traitement d’immunothérapie orale (ITO). Il est allergique aux arachides, aux pistaches, aux noisettes, à la moutarde, au melon, aux carottes, au kiwi, aux avocats, à la roquette…, énumèrent ses parents, Mathieu Drouin et Julie Marchessault.

Les deux adultes et le petit garçon sont tous les trois autour d'une table dans une salle à manger.

Les parents de Lou, Mathieu Drouin et Julie Marchessault.

Photo : Radio-Canada

L’ITO consiste à désensibiliser un patient par l'ingestion graduelle de l'aliment allergénique. Le taux d'efficacité est de 80 %.

La personne devient capable de manger des aliments qui peuvent contenir des traces [de l’allergène], mais aussi l'aliment en tant que tel, explique l’allergologue et immunologue Chantal Lemire. Un certain nombre de ces individus vont même perdre au complet leur allergie.

Les parents de Lou devront prendre leur mal en patience. Seulement trois patients sont traités pour le moment à Sherbrooke dans le cadre d’un projet pilote amorcé en juin dernier.

Plus ils sont jeunes et plus le traitement est efficace. On se demande si ça va aller assez vite au Québec pour que notre garçon ait accès au traitement et ait une vie plus normale et spontanée.

Une citation de Julie Marchessault, mère de Lou

En Estrie, au moins une cinquantaine de patients ont démontré leur intérêt envers le traitement.

Chantal Lemire souhaite elle aussi bonifier l'offre de services, mais a besoin de plus de ressources. Des infirmières, des ressources en nutrition pour mesurer les doses pour les patients, des locaux plus fonctionnels pour qu'on soit capable d'observer les patients, explique la docteure.

L’allergologue est optimiste que le CIUSSS puisse éventuellement traiter plus patients. Ça ne sert à rien de vouloir faire ça dans l’état d’urgence et de se dire que demain matin on va être là, mais je pense qu’il faut se fixer des dates et y arriver, affirme-t-elle.

La spécialiste compte surtout sur l'entrée en poste d'une nouvelle allergologue en janvier 2020 pour bonifier l’offre de services.

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