Échec au crime : 35 ans à élucider des crimes en toute confidentialité à Toronto

Le président d'Échec au crime Toronto, Sean Sportun
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2019 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La police de Toronto fête le 35e anniversaire de son programme Échec au crime qui encourage les membres du public à dénoncer le crime de manière anonyme. Depuis le lancement du programme, la police de Toronto a reçu 156 000 renseignements provenant de citoyens.
Avec ces informations du public, les policiers et enquêteurs ont porté 38 000 accusations et entrepris plus de 11 000 arrestations.
Les renseignements ont aidé à résoudre des homicides, des vols et des enlèvements, entre autres.
L’initiative « Échec au crime » de la police de Toronto a permis de faire plus de 11 000 arrestations en 35 ans. #icito pic.twitter.com/H47ED5d0M7
— Myriam Eddahia (@MyriamEddahia) January 3, 2019
Une valeur de 315 millions de dollars en stupéfiants a été saisie au cours de ces 35 ans.
Selon le président d'Échec au crime Toronto, Sean Sportun, des centaines de milliers de dollars en récompense ont été données aux sources d'informations vérifiables.
Les récompenses en espèces sont accordées pour les pistes qui mènent à une arrestation. Cet argent provient de dons privés.
Les gens doivent avoir confiance en ce programme
, estime-t-il.
Sean Sportun constate une croissance, bien que stable, du nombre de renseignements envoyés par le public.

Peter Yuen
Photo : Radio-Canada
Le chef adjoint de la police de Toronto, Peter Yuen, mise pour sa part sur les policiers de quartier pour sensibiliser les jeunes et défaire les préjugés.
Vous n'êtes pas un mouchard si vous dénoncez des crimes dans vos quartiers. Signaler des activités suspicieuses est très important
, souligne-t-il.
Peter Yuen rappelle que les citoyens peuvent informer les policiers de façon anonyme par l’entremise de leur site web ou par l'application mobile GLOBAL iFind.
En revanche, même si l'année 2018 a été particulièrement violente relativement aux fusillades à Toronto, le chef adjoint ne remarque pas une hausse marquée du nombre de renseignements reçus.