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Le réseau de la santé de l'Estrie assure être prêt à affronter l'achalandage des Fêtes

Les urgences sont souvent encombrés en début d'année.

Les urgences sont souvent encombrés en début d'année.

Photo : Radio-Canada / Emilie Richard

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le temps des Fêtes et le début de la nouvelle année représentent souvent un véritable casse-tête pour le réseau de la santé, l'achalandage atteint parfois des sommets, alors que les lits sont limités et que le personnel se fait plus rare. La direction du CIUSSS de l'Estrie-CHUS assure être « mieux outillée » cette année pour éviter une gestion de crise comme vécue par le passé.

Un texte de Louis-Philippe Bourdeau

Des lieux de surcapacité sont en train d’être identifiés au sein de certains établissements dans le scénario - très probable - où le nombre de patients dépasserait les limites d’accueil.

Les hôpitaux de l’Hôtel-Dieu, de Fleurimont, de Cowanswille, de la Haute-Yasmaska et de Brome-Missisquoi-Perkins sont jugés les plus à risque de débordement.

L’année 2018 avait débuté du mauvais pied au sein du réseau de la santé, le taux d’occupation de plusieurs urgences dépassait les 100 %.

De nombreux patients avaient dû être transférés dans des lits de surcapacité dans des CHSLD. Des salons et des bureaux étaient alors été transformés en chambre temporaire. En février, des mesures exceptionnelles avaient été mises en place.

La démarche actuelle est nettement plus solide qu’elle l’a été l’an passé où on était davantage en réaction, explique le président-directeur général adjoint du CIUSSS de l'Estrie-CHUS, Stéphane Tremblay.

Quotidiennement, la marge de manœuvre reste mince advenant un pic d’achalandage, car les lits connus de surcapacité sont déjà utilisés presque à plein rendement.

Depuis l’hiver dernier, un comité de travail sur la gestion de la surcapacité a été mis en place pour maintenir l’accessibilité à la population et éviter un autre scénario catastrophe.

 On est maintenant mieux outillés pour travailler amont et pour se soutenir entre les différentes installations, assure la coresponsable clinique du groupe de travail, Robin-Marie Coleman.

Des commandes d’équipement ont aussi été faites pour permettre une ouverture rapide de ces lieux de surcapacité. Ce matériel sera entreposé afin de s'assurer qu'ils soient utilisés uniquement en cas de scénario de débordement.

Plus de services

La direction du réseau de la Santé assure aussi que les fermetures de blocs opératoires seront moins nombreuses que l’an dernier au cours de la période des Fêtes.

Il y un plan en place, indique Robin-Marie Coleman.. On a décidé de moduler les activités en fonction des ressources disponibles. On favorise plutôt de faire des chirurgies plus mineures qui nécessitent moins d’hospitalisation pour maintenir notre accessibilité durant la période des Fêtes.

Du travail de sensibilisation en amont sera aussi effectué afin de mieux renseigner les citoyens sur les services disponibles et pour leur donner des trucs afin d’éviter d’encombrer les urgences de manière inutile.

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