Des universitaires rejettent l'avion pour réduire leur empreinte carbone

Le groupe No Fly Climate Sci veut réduire l'utilisation de l'avion parmi les académiciens.
Photo : Unsplash / Dominik Scythe
Une professeure de l'Université de Victoria vient d'adhérer à un groupe international dont l'objectif est de réduire ou même d'éliminer l'utilisation de l'avion. Ce concept novateur lancé par un scientifique de Los Angeles vise à diminuer l'empreinte carbone des universitaires du monde entier.
C’est un geste tout simple, mais une importante décision. Lynda Gagné est récemment allée visiter le site Internet californien No Fly Climate Sci et elle s'est engagée à réduire le nombre de fois qu'elle prendra l'avion.
Conséquemment, elle a fait une révision de son calendrier annuel et a réussi à le réduire à un seul vol, en organisant un voyage jumelant le professionnel et le personnel.
À lire aussi :
Lynda Gagné, une économiste à l'Université de Victoria, a conclut après mûre réflexion que cet engagement s'imposait.
Je pense que c’est un geste important, un engagement nécessaire à la lumière de l’avenir qui nous attend si on ne pose pas des gestes fondamentaux.
Peter Kalmus, le fondateur de No Fly Climate Sci, est un physicien et spécialiste du climat qui travaille pour la NASA. Voulant prêcher par l’exemple, il n'est pas monté en avion depuis 2012.
Sa démarche vise à inciter le milieu académique à utiliser des modes de communication vidéo pour les échanges et rencontres.
Nous pensons que cette démarche permet de conscientiser la population devant l’urgence d’agir. Nous espérons aussi faire pression auprès des institutions.
Jusqu'à présent, une centaine d'académiciens de plusieurs pays se sont engagés auprès du No Fly Climate Sci.
Toutefois, Peter Kalmus souligne qu'à ce jour, aucune institution n'a déclaré son intention de participer à cette initiative.
Avec des informations de Megan Thomas