Compressions dans les services en français : la manifestation à Ottawa est repoussée

La manifestation prévue à Ottawa a été repoussée au 1er décembre.
Photo : marckeelanbishop.com
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La manifestation organisée par le Front de préservation de l'identité franco-ontarienne (FPIFO) contre les compressions dans les services en français en Ontario, initialement prévue le 23 novembre, aura finalement lieu le 1er décembre.
Au terme de pourparlers, le Front et l’Association des communautés francophones d’Ottawa (ACFO) ont décidé d’unir leurs forces pour mobiliser encore plus de gens dans le cadre d’une manifestation.
[...] la manifestation du 23 novembre est repoussée afin de mieux préparer celle du 1er décembre et de mieux accommoder les gens qui travaillent. La communauté franco-ontarienne y sera plus nombreuse, et plus forte!
, peut-on lire dans un communiqué envoyé par le FPIFO mercredi.
Le changement a été apporté parce que l'Assemblée de la francophonie ontarienne organise une vingtaine de manifestations partout en Ontario cette journée-là, a expliqué la directrice générale de l'ACFO, Ajà Besler. Nous, on trouvait que c’était important de se rallier à ce mouvement-là pour avoir le plus gros impact possible
, a-t-elle dit.
On a rencontré les organisateurs et on a choisi de consolider nos efforts pour essayer de maximiser notre impact en organisant la manifestation en même temps que les autres.
Quatre manifestations seront tenues simultanément à Ottawa le 1er décembre. La première sera devant le Monument pour les droits de la personne (220, rue Elgin). Les autres se dérouleront devant les trois bureaux de circonscription des députés progressistes conservateurs de la région d’Ottawa, soit Merrilee Fullerton, Lisa MacLeod et Jeremy Roberts.
Le Front invite par ailleurs les manifestants à un atelier de confection de pancartes le 23 novembre au Centre universitaire Jock Turcot.
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Un appui du maire d'Ottawa
Par ailleurs, le maire d'Ottawa, Jim Watson, ainsi qu'une poignée d'élus municipaux ont interpellé mercredi la ministre Caroline Mulroney sur l'abolition du Commissariat aux services en français.
Le Commissariat aux services en français [...] constituait un agent indépendant et crédible auquel la population francophone pouvait avoir recours lorsque des lacunes étaient soulevées au sein de l’appareil provincial
, peut-on lire dans la lettre. L’abolition de ce poste nous déçoit énormément et marque un recul pour la communauté franco-ontarienne.