Des chiropraticiens refusent de retirer des affirmations trompeuses de leur site web en C.-B.
Captures d'écran tirées des pages de médias sociaux de chiropraticiens de la Colombie-Britannique où on voit des chiropraticiens avancer des affirmations non fondées sur le traitement du TDAH et de l’autisme.
Photo : Radio-Canada
Environ 50 chiropraticiens de la Colombie-Britannique font l'objet d'une enquête et pourraient recevoir des sanctions disciplinaires du Collège des chiropraticiens de la province pour diffusion d'informations mensongères sur l'efficacité de leurs traitements contre certaines maladies.
Le Collège des chiropraticiens de la Colombie-Britannique a demandé à des praticiens de supprimer, de leurs sites Internet et de leurs pages Facebook, des affirmations sur l'efficacité de leurs traitements contre des maladies telles que le cancer et le diabète, car il les considère comme trompeuses. Toutefois, bien que l'échéance soit dépassée depuis le 1er novembre, 50 chiropraticiens ne l'ont toujours pas fait.
Selon le Collège, tous ces chiropraticiens étaient priés de se conformer à sa politique avant cette date.
Les dossiers des contrevenants ont été confiés au comité d'enquête du Collège qui a choisi de ne pas divulguer leur identité.
« Je crains que le rythme auquel les chiropraticiens de la Colombie-Britannique se conforment à la politique ne réponde pas aux attentes du public, du Collège et de la grande majorité de nos membres. »
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La politique du Collège
La politique de l’organisme dont le rôle est de représenter les chiropraticiens de la province interdit aux chiropraticiens de traiter des maladies qui ne relèvent pas de leur domaine de compétence juridique.
La politique désigne 11 maladies, notamment l’autisme, le TDAH, la Trisomie 21, la maladie d'Alzheimer et la stérilité.
Selon Richard Simpson, plus de 1000 chiropraticiens de la Colombie-Britannique, soit 97 % d’entre eux, se sont conformés à la politique du Collège depuis le début du mois de novembre.