Une mine d’or franchit une nouvelle étape à Gogama

Le projet de la mine Côté à Gogama, entre Sudbury et Timmins.
Photo : Courtoisie / IAMGOLD
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
La compagnie minière IAMGOLD a publié les résultats de l'étude de faisabilité du projet de mine d'or Côté Gold, située à 20 kilomètres de Gogama.
Un texte de Jean-Loup Doudard
L’étude de faisabilité vient appuyer et raffiner les conclusions de l’étude précédente, achevée en juin 2017.
Le gisement contient 10 millions d’onces de ressources aurifères, soit près de 8 millions de plus que prévu, selon l’étude.
Si le projet va de l’avant, la mine aura une valeur actualisée nette de 795 millions de dollars américains, et son coût de construction est évalué à 1,15 milliard de dollars américains.
La compagnie minière compte récupérer cet investissement en moins de cinq ans, à raison de 367 000 onces d’or par an en moyenne, à un prix de 1250 $ l’once.
Les résultats de [l’étude de faisabilité] démontrent que Côté Gold est un projet économiquement viable, à longue durée de vie et potentiellement une mine d'une production à faible coût.
Le projet Côté Gold est très attendu à Gogama, qui se prépare déjà à accueillir de nouveaux travailleurs.
Le village de 300 personnes a récemment entrepris de rénover ses infrastructures, dont les conduites d’égouts, afin de vendre plus de terrains résidentiels.

Des panneaux d'indications sur la route vers Gogama
Photo : Radio-Canada / Yvon Thériault
C’est pour voir s’ils vont ouvrir un gros bureau, ce qui pourrait aider beaucoup de gens à trouver un emploi
, dit le président de la régie locale des services publics, Daniel Mantha.
Or, IAMGOLD a établi depuis plusieurs années un campement temporaire pour les centaines de travailleurs qui exploiteront la mine.
Certains craignent que cela limite la portée des retombées économiques pour le village.
Ça va tout dépendre sur les gens qui vont travailler à la mine, s’ils vont demeurer à Gogama, ou ils vont juste rester au camp. Vont-ils amener leurs enfants avec eux s’ils demeurent ici ou non ?
se demande Daniel Mantha, qui compte aborder la question lors d’une rencontre avec la compagnie le 15 novembre.
C'est certain que n'importe quoi va aider le village, va garder notre école ouverte. Rien que des avantages pour le village.
IAMGOLD doit décider au printemps 2019 si elle va aller de l’avant avec la phase de construction.