Le premier ministre Bob McLeod satisfait de son « alerte rouge »

Bob McLeod, le premier ministre des Territoires du Nord-Ouest
Photo : La Presse canadienne / Bill Braden
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le premier ministre des Territoires du Nord-Ouest se félicite d'avoir ouvertement critiqué le fédéral, l'an dernier, pour son moratoire sur le développement gazier et pétrolier dans l'Arctique.
Bob McLeod croit en fait qu'il aurait dû sonner l'alarme plus tôt face à ce qu'il appelle une approche « colonialiste du Sud ».
J'ai pris une position dure il y a un an et les choses se sont améliorées grandement depuis. Je crois qu'il était juste de le signaler publiquement. Et je crois que nous travaillons très bien avec le fédéral désormais.
Le leader territorial avait qualifié sa déclaration de l'an dernier d'« alerte rouge », après qu'Ottawa eut annoncé de façon unilatérale, en 2016, un moratoire sur le développement pétrolifère dans la mer de Beaufort, en conjonction avec une approche similaire à celle de l'ancienne présidence américaine.
Du côté canadien, ce moratoire doit être revu tous les cinq ans, et Bob McLeod se réjouit que son gouvernement ainsi que les porte-parole inuvialuit aient été récemment invités à participer au processus de révision.
De mon point de vue, nous allons négocier la cogestion [du forage] extracôtier, et c'est quelque chose que nous aurions dû faire il y a trois ans. Je crois qu'il y a moyen de forer de façon sécuritaire. Nous n'avons jamais connu d'incident comme celui du golfe du Mexique dans la mer de Beaufort.
Depuis la nomination de Dominic Laplante au poste de ministre fédéral des Affaires intergouvernementales et du Nord et du Commerce intérieur, les choses se sont grandement améliorées, dit le premier ministre. « La première journée, il a été nommé, la seconde, il nous a rencontrés. »
Bob McLeod affirme toutefois qu'il ne s'agit que d'un bon début. Il souhaite maintenant voir un appui financier en faveur du corridor d’accès à la province géologique des Esclaves ainsi que du projet d’agrandissement de la centrale de la rivière Taltson.
Avec les informations de Hilary Bird/CBC