Les libéraux lancent une ultime tentative pour gagner l'appui des tiers partis au Nouveau-Brunswick

Pas facile pour les citoyens de comprendre qui tient les commandes du gouvernement depuis les élections du 24 septembre au Nouveau-Brunswick.
Photo : Radio-Canada / Catherine Allard
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
L'opération charme des libéraux du Nouveau-Brunswick se poursuit. Toujours en quête d'obtenir les appuis nécessaires pour conserver le pouvoir à Fredericton, ils annoncent mardi une série de nouvelles promesses.
Du côté libéral, on semble ressentir le besoin d’offrir davantage de concessions que ce qui a d’abord été annoncé lors du discours du Trône.
Le ministre de la Santé, Benoît Bourque, qui a fait l'annonce, estime qu'elles sont la preuve que les libéraux sont à l'écoute des autres partis politiques.

Le ministre de la Santé, Benoît Bourque, a annoncé une série de nouveaux engagements envers les autres formations politiques.
Photo : Radio-Canada / Michel Corriveau
Quelques-uns des nouveaux engagements :
- augmenter le salaire des ambulanciers et offrir des postes à tous les diplômés paramédicaux du Nouveau-Brunswick ;
- réduire la taxe sur les petites entreprises jusqu’à son élimination ;
- « améliorer » les salaires des services de soutien à domicile ;
- améliorer le soutien aux adultes avec un trouble du spectre de l’autisme ;
- former un comité parlementaire en vue d’éliminer la pauvreté ;
- élaborer un plan pour le développement économique rural durable ;
- assurer l’acceptabilité sociale lors de l’interdiction d’herbicides.
Le chef du Parti progressiste-conservateur, Blaine Higgs, a qualifié ces nouvelles promesses d’acte de désespoir
. Il soutient qu’il s’attendait à une nouvelle tentative des libéraux pour obtenir des voix.

Blaine Higgs continue de répéter que tous les députés de son parti s'opposent au discours du trône.
Photo : Radio-Canada / Michel Corriveau
Le vote de confiance sur le discours du Trône se tiendra le 2 novembre.
Pour conserver le pouvoir, les libéraux, qui ont 20 sièges, doivent convaincre au moins 5 députés des partis adverses de les appuyer lors du vote.
Blaine Higgs répète qu’aucun des 22 députés progressistes-conservateurs ne donnera son appui au gouvernement libéral.
La semaine dernière, le parti de Brian Gallant s’est départi d’une voix en proposant un président d’assemblée issu de son caucus.