Pénurie de cannabis sur les tablettes de la SQDC

Une file de consommateurs devant une succursale de la Société québécoise du cannabis (SQDC) à Montréal le 18 octobre 2018, au lendemain de la légalisation.
Photo : La Presse canadienne / Ryan Remiorz
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une semaine après la légalisation du cannabis, de nombreux produits sont en rupture de stock dans les succursales de la Société québécoise du cannabis (SQDC), qui blâme ses fournisseurs.
Victime de son succès, la SQDC a enregistré plus de 138 000 commandes dans les magasins et sur son site Internet au cours des sept derniers jours.
À Montréal, les trois succursales de la société d'État sont pratiquement en pénurie. Il ne reste sur les tablettes des succursales du centre-ville et de la rue Saint-Hubert que des atomiseurs (vaporisateurs). Rue Acadie, dans le nord de la ville, il ne reste qu'un type de cannabis séché, en paquet de 1 gramme, en plus des atomiseurs.
La situation est sensiblement la même dans les succursales hors de la métropole, et la SQDC prévient que ces ruptures de stock pourraient durer plusieurs mois, en raison de problèmes d'approvisionnement.

La boutique de la SQDC au centre-ville de Montréal
Photo : Radio-Canada
« Nous obtenons le maximum de ce que les producteurs peuvent nous fournir. C'est en deçà de ce que nous avions convenu au départ, mais ils ne peuvent faire plus », affirme Linda Bouchard, porte-parole de la SQDC.
De son côté, l'entreprise Aurora Cannabis, située à Pointe-Claire, dans l'Ouest-de-l’Île, affirme qu'elle honore ses engagements envers la SQDC.
Il était toutefois difficile de prévoir la demande, explique Andrea Paine, directrice des relations gouvernementales pour le producteur de cannabis.
« C’est une industrie qui vient de démarrer, personne ne peut dire que la demande est extraordinaire, car on ne pouvait pas prédire à l’avance. On va s’ajuster », dit-elle.
Avec les informations d'Olivier Bachand