Succès pour le premier Salon de la famille écoresponsable de Sherbrooke

Une cinquantaine d'exposants étaient présents lors du premier Salon de la famille écoresponsable.
Photo : Radio-Canada
Il n'y a pas que les jeunes familles qui ont couru au premier Salon de la famille écoresponsable de Sherbrooke. La foule, nombreuse, était diversifiée. À l'image de la cinquantaine d'exposants présents.
On a vraiment de tout pour tendre vers l’écoresponsable ou le zéro déchet!
assure d’emblée Hélène Boissonneault, porte-parole de l’événement et cofondatrice du blogue PH, axé sur le minimalisme.
Outre les sacs à collation réutilisables et des vêtements faits par des artisans, il était possible de retrouver un service de lavage de couches lavables ou encore des forfaits de location de vêtements de maternité.
Déjà en milieu d'après-midi, l'objectif de recevoir 500 visiteurs était presque atteint.
On a eu une très belle réponse
, explique Liliane Carvalho, coorganisatrice de l’événement. On voit qu’il y a un besoin pour ces événements qui nous présentent des options pour diminuer notre empreinte écologique.
La conférence sur le zéro déchet présentée en après-midi par Hélène Boissonneault débordait d’ailleurs de participants. Si l’engouement se fait bel et bien sentir, les deux organisatrices insistent néanmoins sur une chose : changer ses habitudes se fait un pas à la fois
.
Je veux qu[e] [les visiteurs] retiennent qu’on n’a pas besoin d’être extrémiste. On n’a pas besoin de faire un petit pot Mason de poubelle par année
, souligne Mme Carvalho. Elle-même mère de deux enfants, elle sait que ce n’est pas toujours évident de couper les emballages et d’être zéro déchet.
« »
Donner l'exemple
Mélanie Fillion l’a bien compris. Elle et sa fille se sont donné comme défi de faire des lunchs zéro déchet. Dans son sac – réutilisable bien sûr ! – elle nous montre ses trouvailles : des sacs en tissus qui serviront à mettre leurs collations.
Elle est aussi une adepte du désencombrement. Là aussi, sa fille la suit. Elle était dans sa chambre, elle prenait des choses et les mettait dans un sac. "Ça maman c’est à donner!"
C’est surtout de montrer l’exemple
, renchérit un autre visiteur du Salon et papa de quatre enfants. Si on montre l’exemple, je pense qu’automatiquement ils comprennent les bonnes choses.
C’est des petits gestes qu’on fait à la maison. Les enfants vont nous voir et ils vont avoir le goût de prendre le même chemin
, résume Mme Carvalho.
Et est-ce qu’il y aura une deuxième édition du Salon? C’est sûr et certain!
réplique-t-elle. Déjà mardi, une réunion aura lieu en vue de se préparer à l’an prochain.