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Franc’Open Mic célèbre ses quatre ans

Une chanteuse qui tient un micro devant une foule dans la noirceur et des petites lumières.

Une trentaine d'artistes sont passés sur scène à la soirée d'anniversaire de Franc'Open Mic, jeudi.

Photo : Radio-Canada / James Morrison-Collalto

Radio-Canada

Un retour sur l'évolution du rendez-vous mensuel qui invite les Torontois francophones sur scène pour partager, entre autres, musique, théâtre et comédie.

Un texte de Philippe de Montigny

Cyril Mignotet et Florian François ont fondé Franc’Open Mic en octobre 2014 parce qu’ils avaient constaté dans leurs milieux respectifs à l’époque qu’il n’existait pas de scène ouverte pour les artistes francophones dans la Ville Reine.

Au cours des quatre dernières années, l’événement a attiré plus de 200 artistes amateurs et professionnels ainsi que des milliers de spectateurs, selon les organisateurs.

Ce qui, en quatre ans, nous fait le plus plaisir, c’est de voir que la communauté a grandit et qu’il y a une vraie communauté qui s’est créée tout simplement, avec des artistes qui collaborent ensemble.

Une citation de Florian François, cofondateur de Franc’Open Mic
Florian François et Cyril Mignotet.

Les cofondateurs de Franc'Open Mic, la première scène ouverte francophone de Toronto, Florian François et Cyril Mignotet

Photo : Radio-Canada

Découvrir, redécouvrir et se découvrir

Si plusieurs profitent de cette scène ouverte pour promouvoir leurs spectacles et leurs lancements d’album, Cyril Mignotet, lui-même musicien, se dit ébloui de la diversité des prestations qui se sont données au rendez-vous mensuel.

Ça va du slam, de la poésie, de la lecture et de la chanson aux drag queens et aux magiciens, nous avons même reçu un hypnotiseur souligne-t-il.

Un vétéran du Franc’Open Mic, Jason Pelletier, alias Jezebel Bardot, a connu ses débuts en tant que drag queen francophone à l’événement. La vitrine lui a permis de se forger et s’approprier son personnage.

Franc'Open Mic m'a vraiment donné la confiance pour aller même retourner dans le village gai à Toronto devant un public anglophone et faire du Piaf, du Aznavour, du Dalida affirme la drag queen.

Jezebel Bardot.

La drag queen francophone Jezebel Bardot a connu ses débuts au Franc'Open Mic.

Photo : Radio-Canada

Christian Audet et son épouse sont venus de Milton, en banlieue de Toronto, pour encourager la trentaine d’artistes qui ont présenté des spectacles à la soirée d'anniversaire, jeudi.

Si on ne cultive pas la communauté francophone et la culture francophone, c’est comme tout, ça va mourir

Une citation de Christian Audet, spectateur

Sandra Uhlrich, une chanteuse de 14 ans, en était à sa première participation.

Ça donne l'opportunité d'essayer et de voir ce qui te plaît et ce qui marche parce que, même si c'est pas forcément une grande salle comme à Broadway, c'est quand même un public. Chaque public mérite qu'on joue pour lui affirme-t-elle.

Vers les quatre prochaines années

Les organisateurs de Franc’Open Mic se disent chanceux d’avoir un partenariat avec le Free Times Café sur la rue College, qui lui accorde gratuitement chaque mois sa petite salle pouvant accommoder une cinquantaine de personnes.

On garde cette idée qu’on a des soirées au Free Times Café, plus intimes, et d’autres soirées, plus grandes, comme pour l’anniversaire et la Semaine de la francophonie affirme Florian François, qui a célébré le quatrième anniversaire au Rivoli sur la rue Queen.

Deux artistes en manteaux devant une foule dans un café.

Les organisateurs de Franc'Open Mic tiennent généralement leur événement au Free Times Café, grâce à une entente avec la propriétaire de l'établissement.

Photo : Radio-Canada

Les cofondateurs avouent du même coup que trouver d’autres salles de spectacle à Toronto est tout un défi, notamment en raison de coûts « exorbitants ». L’événement finance ses soirées grâce aux dons des spectateurs et à des subventions de partenaires communautaires.

Des fois, on se tire les cheveux parce qu’on se demande comment on va faire pour avancer dit Cyril Mignotet, qui espère attirer des artistes de plus haut calibre.

Peut-être qu’un jour l’événement recevra Coeur de pirate et Christophe Maé à l’aréna Banque Scotia, rigole-t-il.

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