Questionnée par les journalistes, la députée Catherine Dorion dit se sentir en ex-URSS

Cahterine Dorion (2e à partir de la droite) députée de Taschereau
Photo : Radio-Canada
La députée solidaire de Taschereau à Québec, assermentée mercredi, a comparé un point de presse à l'Assemblée nationale à une technique d'interrogatoire de l'ex-URSS.
Un texte de Carl Marchand
« Saviez-vous qu'une technique d'interrogatoire la plus soft, c'était de mettre une grosse lumière dans la face du prévenu et de lui poser des questions en rafale? », a demandé Catherine Dorion aux journalistes qui lui posaient des questions, en faisant référence à l'éclairage utilisé par les caméras.
« J'ai moins peur parce qu'il n'y a pas de torture au bout, mais je trouve ça fascinant ce que ça doit faire aux politiciens », a-t-elle ajouté en riant.
Mme Dorion était questionnée sur les changements qu'elle souhaitait apporter au fonctionnement de l'Assemblée nationale, mais disait ne pas savoir encore quels gestes poser.
Disant ne pas être habituée aux mêlées de presse, la nouvelle députée a avancé que les « scrums » peuvent avoir un effet psychologique sur les élus.

Cahterine Dorion (2e à partir de la droite) députée de Taschereau
Photo : Radio-Canada
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« Est-ce qu'il y aurait peut-être un lien entre comment des politiciens tout frais avec plein d'idées, un regard original, arrivent en politique et au bout de relativement peu de temps, deviennent plutôt plates, parce que s'ils disent quelque chose, ça va sortir en scandale? »
« Il faut avoir la force psychologique pour les garder [ses convictions], malgré ce que j'appellerais une certaine forme d'intimidation dans comment c'est fait. Ce n'est pas voulu, c'est un système, je ne pense pas que personne n'est méchant ni dans les médias ni dans les politiciens à la base », a conclu Mme Dorion.
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