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Vente de cannabis : des files d'attente toute la journée à Québec

Une file d'attente pour entrer dans une Société québécoise du cannabis de Sainte-Foy à Québec

Il y avait toujours une file d'attente pour entrer à la SQDC de Sainte-Foy vers 21 h 15, la journée d'ouverture, mercredi

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

L'engouement pour le cannabis légal ne s'est pas démenti de la journée à Québec. Il y avait toujours une file d'attente pour entrer dans la succursale de la Société québécoise du cannabis (SQDC) de Sainte-Foy à 30 minutes de la fermeture, mercredi soir.

Lors de l'ouverture, 12 heures plus tôt, c'est avec un sentiment de liberté que le premier client à s'être procuré du cannabis légal à Québec est ressorti du point de vente.

Patrick répond aux questions des journalistes après être ressorti de la succursale de la SQDC.
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Patrick, premier client à s'être procuré du cannabis au point de vente de la SQDC de Québec.

Photo : Radio-Canada / Pascal Poinlane

« Comment on se sent? », lui a demandé un journaliste. « On se sent libre », a répondu Patrick du tac au tac.

À l’instar de centaines de consommateurs, l’homme s’est rendu à la succursale de la Société québécoise du cannabis (SQDC) du chemin Sainte-Foy mercredi matin.

Pour Patrick, être le premier client de la région à avoir acheté de la marijuana légalement revêt quelque chose de symbolique. Il affirme avoir eu des ennuis avec la justice en 2006 en lien avec la production de cannabis.

« C'est une bonne affaire parce qu'il y a beaucoup de gens qui se ramassent avec des dossiers, des fois pour des niaiseries, qui sont liées au pot, explique-t-il. À mon avis, ça va désengorger le système de justice [puis] ça va enlever une charge qui n'était pas nécessaire, je pense, dans notre société. »

«  »

— Une citation de  Patrick, consommateur de cannabis
La file était longue à l'ouverture des portes de la succursale de la SQDC du secteur Lebourgneuf.
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La file était longue à l'ouverture des portes de la succursale de la SQDC du secteur Lebourgneuf.

Photo : Radio-Canada / Peter Tardif

Engouement

Depuis 10 h mercredi, les consommateurs québécois peuvent se procurer du cannabis en toute légalité dans les points de vente de la SQDC.

À Québec, des centaines de clients ont bravé la pluie pour se rendre à l’une ou l’autre des deux succursales que compte la région.

Si l'attente s'est bien déroulée dans l'ensemble, un épisode de violence pour « conserver sa place » est survenu devant la SQDC du secteur Sainte-Foy. Il s'agit toutefois d'un événement isolé.

Le premier sur les lieux

Zachary Nicole, 18 ans, s’est présenté en premier à la succursale de Sainte-Foy plus de deux heures avant son ouverture. Il a avoué être fébrile à l’idée de s’acheter du cannabis en toute légalité.

« Ça fait longtemps que je fume. J'en ai trouvé ailleurs. Ce n'était pas nécessairement sécuritaire, disons-le comme ça. Quand c'est légal, quand c'est vendu par le gouvernement, il n'y a pas d'inquiétudes. Tu y vas, tu demandes ce que tu veux, tu ressors et tu es heureux. »

Zachary Nicole, 18 ans, est le premier dans la file d'attente devant la succursale de la Société québécoise du cannabis (SQDC) de Québec.
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Zachary Nicole, 18 ans, est le premier dans la file d'attente devant la succursale de la Société québécoise du cannabis (SQDC) de Québec.

Photo : Radio-Canada / Pascal Poinlane

Zachary Nicole estime qu'il économisera beaucoup de sous grâce à la mise en place de la SQDC.

«  »

— Une citation de  Zachary Nicole
Des personnes font la file devant un point de vente de la SQDC.
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Une vingtaine de personnes faisaient la file environ 45 minutes avant l'ouverture des portes de la SQDC.

Photo : Radio-Canada / Pascal Poinlane

Des craintes sur l'âge légal

M. Nicole craint que le gouvernement de François Legault change bientôt la loi pour repousser l’âge légal à 21 ans. Il s’estime donc chanceux de pouvoir vivre cette expérience dès aujourd’hui.

« Ça ne fait pas de sens. Qu'est-ce que ça va donner? Pourquoi envoyer les jeunes au marché noir et garder les plus vieux, se questionne-t-il? Si les gens entre 18 et 21 ans ont l'intention d'en fumer, ils vont aller en chercher ailleurs. »

Avec les informations de Pascal Poinlane

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