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Un gène associé à la dysfonction érectile identifié

Un homme jette un coup d’œil dans son sous-vêtement.

La dysfonction érectile frappe moins de 5 % des hommes dans la quarantaine et jusqu’à 60 % des hommes qui ont plus de 70 ans.

Photo : iStock / Tuomas Lehtinen

Agence France-Presse
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Une variation génétique a été identifiée par des chercheurs comme l'une des responsables des problèmes d'érection, ce qui pourrait contribuer à améliorer un jour les traitements, selon des résultats publiés lundi dans les annales de l'Académie nationale des sciences des États-Unis (PNAS).

Les scientifiques ont trouvé, sur l'immense chaîne de l'ADN humain, un endroit spécifique où une variation était liée à la dysfonction érectile, en travaillant à partir d'une base de données de 36 649 patients de Kaiser Permanente Northern California.

Selon ces résultats, les hommes ayant une copie de cette variante ont 26 % de risque supplémentaire d'avoir des problèmes d'érection, par rapport à la moyenne de la population. Ceux ayant deux copies de la variante ont un risque augmenté de 59 %, selon le généticien Eric Jorgenson, auteur principal de l'étude.

Le risque normal est d'environ un homme sur cinq, selon une étude de 2007 aux États-Unis, mais la proportion augmente nettement avec l'âge.

Environ un tiers du risque de dysfonction érectile est dû à des facteurs génétiques et, selon cette nouvelle étude, la variation génétique identifiée correspond à 2 % à elle seule, soit plus qu'aucune autre identifiée à ce jour, dit Eric Jorgenson à l'AFP.

L'obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, qui ont des composants génétiques, sont également liés aux problèmes d'érection.

« Les traitements disponibles contre la dysfonction érectile ne fonctionnent pas chez environ la moitié des hommes traités », explique M. Jorgenson. « Si l'on arrivait à développer de nouveaux traitements qui ciblent cette variation génétique, nous pourrions aider ces hommes-là ».

Ces résultats confirment de précédentes études et ont été validés en étudiant une seconde base de données au Royaume-Uni.

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