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Une ville américaine s'oppose à la première « maison close » de poupées sexuelles robotisées

une poupée en silicone nue sur un lit, blonde, regarde la télé

Un magasin KinkySdollS existe depuis 2017 à Toronto.

Photo : Getty Images / Joel Saget/AFP/Getty Images

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La ville de Houston, au Texas, s'est opposée, mercredi, à l'ouverture aux États-Unis du premier magasin de poupées sexuelles robotisées, présenté comme une maison close.

KinkySdollS, une entreprise canadienne basée à Toronto, comptait s'étendre à Houston. Elle commercialise des poupées sexuelles, qui, selon elle, sont dotées d'intelligence artificielle leur permettant d'interagir avec des hommes « à la recherche de compagnie », précise-t-elle sur son site.

Les clients auraient eu la possibilité d'essayer ces poupées avant de les acheter, à un prix tournant autour de 3000 $, en fonction des accessoires dont elles sont dotées.

Maison close ou magasin?

Bref, « une maison close de robots », ont conclu les médias locaux, même si le propriétaire de KinkySdollS s'est défendu de tout proxénétisme.

« Nous ne sommes pas une maison close », a-t-il déclaré au Toronto Sun, sous couvert d'anonymat. « Nous sommes un magasin, nous sommes là pour vendre des poupées. »

Changement de la loi

« Ce n'est pas le genre d'affaires que je veux voir dans la ville de Houston », a tranché Sylvester Turner, le maire de la métropole texane.

La municipalité a donc mis à jour une loi vieille de 20 ans sur le commerce des activités sexuelles pour y inclure les objets technologiques.

Les poupées sexualisées « peuvent être vendues, mais ne peuvent pas être utilisées », a détaillé Sylvester Turner. « Vous ne pouvez pas y avoir d'activité sexuelle avec un objet inanimé » vendu par KinkySdollS, a-t-il résumé.

Déjà à Toronto

À Toronto, KinkySdollS a déjà pignon sur rue discrètement depuis un an.

Le commerce se targue d'être le premier en Amérique du Nord où il est possible d'essayer une poupée en silicone avant de l’acheter.

Ce genre de maisons closes existent déjà à Barcelone, à Amsterdam, à Paris et dans plusieurs autres villes européennes.

Si KinkySdollS a ouvert ses portes en septembre 2017 en Ontario, c’est pour répondre à une demande, estime le propriétaire.

Il affirme accueillir entre 5 et 10 clients par semaine, soit environ 500 depuis l'ouverture de son commerce.

Si KinkySdollS a pu ouvrir à Toronto, c’est que le magasin se situe dans une zone industrielle. « On garde cela très discret. Un tel commerce n'a rien à faire dans un lieu où se trouvent des familles et des enfants. Je pense que même nos voisins ne savent pas ce que nous faisons », explique le propriétaire.

Avec les informations de Agence France-Presse

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