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ArchivesLa vie qui bat ou les secrets de la nature expliqués aux enfants

Dans un studio de télévision, l'animateur Guy Provos offrant son bras en guise de perchoir à un pigargue (aigle à tête blanche).

L'animateur de l'émission « La vie qui bat », Guy Provost, avec un aigle à tête blanche comme invité sur son plateau.

Photo : Radio-Canada / Henri Paul

Radio-Canada

Il y a 65 ans, l'émission La vie qui bat prenait l'antenne à la télévision de Radio-Canada. Première émission de télévision consacrée aux sciences naturelles, La vie qui bat aura éveillé la curiosité des jeunes et moins jeunes à la faune et la flore qui nous entourent. Découvrez nos archives de ce grand succès des débuts de la télévision canadienne.

Diffusée à partir de l’été 1955, l’émission La vie qui bat s’adresse aux enfants. Chaque semaine, cette émission à caractère scientifique raconte une histoire échafaudée autour d’un animal, d’un insecte ou d’une plante.

Fernand Seguin – qui a déjà fait sa marque comme vulgarisateur scientifique avec La Science en pantoufles – en signe le texte.

Gros plan sur le visage d'un félin sauvage en nature

Montage d'archives, La vie qui bat.

Photo : Radio-Canada

Notre montage d’archives présente de magnifiques images tournées dans le cadre de La vie qui bat, dont le générique est signé Frédéric Back.

Comme on peut le voir, l'émission accorde une large place à la contemplation de la nature, ponctuée de commentaires et d’interventions de l'animateur.

De nombreux animaux sauvages sont d’ailleurs exhibés en studio dans des décors savamment travaillés, en plus des séquences filmées en pleine nature.

L'animateur Guy Provost discute avec le réalisateur Michel Demers qui consulte son
plan de l'émission, sans se préoccuper de l'ourson qui se promène derrière lui.

Ourson sur le plateau de l'émission La vie qui bat, en mars 1961.

Photo : Radio-Canada / André Le Coz

Si quelques personnalités se succèdent à l’animation de cette émission, c’est Guy Provost qui en demeure le plus associé. Il anime l'émission de 1956 à 1966.

À l’époque, le comédien est une présence incontournable au petit écran. Il incarne le rôle emblématique du bel Alexis dans Les belles histoires des pays d’en haut et celui du père Alexandre dans La famille Plouffe.

Dans La vie qui bat, Guy Provost partage la vedette avec l’ours Onésime, le raton laveur Gaston et la mouffette Alphonse qui se relaient à l’émission. Le chimpanzé Kokomo rejoindra leurs rangs en cours de route.

Dessins et citations d'enfants présentés dans un article d'ICI Radio-Canada.

Dessins d'enfants gagnants pour le concours de l'émission La vie qui bat présentés dans la revue de la Société.

Photo : Radio-Canada / Ici Radio-Canada, édition du 15 octobre au 15 novembre 1966

La vie qui bat se veut une émission éducative et interactive. À la fin de chacune, l’animateur pose une question à ses jeunes téléspectateurs. Ils sont invités à réaliser leurs dessins et à écrire à l’émission. Des concours ponctuent aussi chaque saison. Les enfants peuvent y gagner un microscope, un sac de couchage ou un canot, par exemple.

En 1963, La vie qui bat cherche un nom pour sa mascotte, un jeune gorille. Un jury sélectionnera le prénom Mumba, proposé par un garçon de Jonquière. En 1966, c’est cette fois un éléphanteau que les téléspectateurs sont appelés à baptiser.

Page couverture du cahier jeunesse de la revue ICI Radio-Canada avec une photo d'éléphanteau.

Concours pour trouver un nom à la mascotte de l'émission La vie qui bat annoncé dans la revue de la Société.

Photo : Radio-Canada / Ici Radio-Canada, édition du 15 juin au 15 juillet 1966

Dans les années 60, La vie qui bat connaît son apogée. L’émission reçoit un courrier abondant, plus de 50 000 lettres par année. Non seulement les enfants participent aux concours, mais ils démontrent aussi un grand enthousiasme en posant de nombreuses questions complémentaires aux sujets présentés à l’émission.

Le réseau anglais de la télévision de Radio-Canada s’inspire de ce succès et crée en 1959 un équivalent : This Living World.

L’émission voyage aussi de plus en plus pour exposer une diversité de milieux naturels. Pour la saison 1967-1968, l’équipe visite ainsi la Californie, la Floride et l’Ouest canadien.

Le 24 septembre 1968 marque la fin de ce programme scientifique, bien que de nombreuses reprises soient diffusées dans les années suivantes. Après treize années à l’antenne, La vie qui bat atteint à l’époque un record de longévité pour une émission de télévision.

Pour Radio-Canada, c’est une démonstration que la science peut captiver autant que les histoires de cape et d’épée. Une longue tradition d’émissions scientifiques se poursuivra sur les ondes de la radio et de la télévision publique.

Cet automne, l’émission Découverte a d’ailleurs dépassé les trente années à l’antenne…

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