Le gouvernement ontarien aidera les jeunes marginalisés d’Ottawa

Le maire sortant d'Ottawa, Jim Watson (à gauche), la ministre des Services à l'enfance et des Services sociaux et communautaires de l'Ontario Lisa MacLeod (au centre) et la ministre de la Formation et des Collèges et Universités, Merrilee Fullerton (à droite), ont annoncé que deux organismes d'Ottawa vont désormais offrir le programme SNAP pour aider les jeunes à risque.
Photo : Radio-Canada
La ministre des Services à l'enfance et des Services sociaux et communautaires de l'Ontario, Lisa MacLeod, a annoncé, mardi, des investissements de 500 000 $ pour financer la mise en place d'un programme pour aider les jeunes à risque à Ottawa. La somme par la ministre ira à deux organismes ottaviens qui œuvrent notamment auprès de la diaspora somalienne.
Le gouvernement ontarien financera le programme SNAP, un acronyme qui signifie « Stop Now And Plan ».
Ce programme est destiné aux jeunes de 6 à 12 ans et à leur famille. Des spécialistes accompagneront les jeunes qui éprouvent de la difficulté à contrôler leurs émotions.
Ce que SNAP fait, c’est offrir une stratégie de contrôle de soi et de résolution de problème qui permet aux enfants de réfléchir avant de poser un geste
, a expliqué Dr Leena K. Augimeri, l’une des créatrices du programme, lors d'un pointe de presse à Ottawa.
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Le programme SNAP sera offert au centre communautaire Britannia Woods et au Centre somalien des services à la famille.
On est vraiment content que la communauté ait été là pour nous soutenir. Je pense que ce projet ici sera très bénéfique pour eux et pour tout le monde
, a relaté Ikram Amhed, une membre de la communauté qui oeuvre au Centre somalien des services à la famille.
Le gouvernement ontarien souhaite que l’aide qui sera offerte grâce à ce programme puisse réduire le risque que des jeunes aient éventuellement des démêlés avec la justice.
Comme dans toutes les villes majeures, nous savons qu’il y a une augmentation de la violence à Ottawa, notamment à cause du trafic de drogues
, a reconnu le chef du Service de police d’Ottawa, Charles Bordeleau.
Il y a un travail important à faire en amont
, a-t-il ajouté, en précisant que les relations entre son corps policier et la communauté somalienne avaient été mises à mal dans les dernières années.