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L'analphabétisme préoccupe plusieurs organismes en région

Un homme fait des exercice de français dans une classe d'alphabétisation pour adultes.

Un homme fait des exercice de français dans une classe d'alphabétisation pour adultes.

Photo : Radio-Canada

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Selon la Fondation pour l'alphabétisation, le Québec compterait un million d'adultes analphabètes. La 52e Journée internationale de l'alphabétisation tenue samedi est l'occasion de rappeler cette réalité.

Un texte de Boualem Hadjouti

La journée est soulignée par, entre autres, le Regroupement des groupes populaires en alphabétisation du Québec (RGPAQ) avec des activités de sensibilisation.

Cette année, l'événement est placé sous le thème du développement des compétences.

En Abitibi-Témiscamingue, il y aurait près de 18 500 d'analphabètes âgées de 16 à 65 ans, selon l'Observatoire de l'Abitibi-Témiscamingue.

C'est une personne sur 5, c'est important quand on pense que certaines personnes ont de la difficulté à lire une posologie entre autres. Mais ce qu'il faut savoir aussi c'est qu'à travers ces personnes-là, on voit qu'il y a une part élevée de personnes de 45 à 65 ans, qui pourrait être attribuable à leur niveau de scolarité plus faible ou à une certaine perte de compétence avec l'âge, souligne Mariella Collini, agente de recherche à l'observatoire.

«  »

— Une citation de  Mariella Collini

Peu de gens aux cours d'alphabétisation

À Rouyn-Noranda, la Corporation concept alpha, un organisme à but non lucratif, offre des cours d'alphabétisation à une clientèle adulte.

Actuellement, seulement 5 personnes se sont inscrites pour suivre des cours.

Selon le responsable de la formation Marcel Charest, les personnes qui sont concernées par ce problème hésitent à se manifester.

Pendant longtemps, de s'identifier comme étant analphabète, on sait que c'est une espèce de honte. Alors les personnes concernées par la problématique, elles occupent un emploi, vivent et gèrent leur vie, mais connaissent des difficultés avec le français, mais n'osent pas lever la main pour demander un coup de main, regrette Marcel Charest.

Perte des acquis avec le temps

De son côté, le Centre l'Horizon de la Commission scolaire de l'Or-et-des-Bois (CSOB) reçoit de 3 à 5 personnes par mois pour suivre des cours d'alphabétisation.

Le problème, explique la directrice de la formation générale des adultes à la CSOB, Guylaine Sabourin, c'est que certaines personnes perdent leur acquis en raison notamment de la nature de leur emploi.

Il y a un constat général qui fait qu'il y a certaines personnes qui ont eu leur diplôme de secondaire 5, mais qui, dans la vie courante, lisent et écrivent où calculent peu à cause de leur travail ou occupation et perdent tranquillement pas vite leur acquis, dit-elle.

La CSOB compte aller sur le terrain dès octobre pour rejoindre sa clientèle et lui offrir ses services d'aide.

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