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L’Arctique sera complètement transformé d’ici la fin du siècle, selon une nouvelle étude

Un chercheur tient un appareil au-dessus de la toundra.

Les chercheurs croient que les modèles sur le réchauffement climatique sous-estiment son impact sur la végétation.

Photo : Trevor Keenan

Radio-Canada

Une nouvelle étude, publiée dans la revue scientifique Nature Climate Change, soutient que, d'ici le début du siècle prochain, 80 % du territoire arctique ne seront plus suffisamment froids pour prévenir la croissance de la végétation.

Les chercheurs du département américain de l’Énergie et de l’Université Berkeley prédisent que l’Arctique sera essentiellement plus vert dans des secteurs où la végétation n’existait pas dans le passé, et l'arrivée du printemps sera plus précoce.

Ces derniers s'appuient sur l’observation de la végétation sur des images satellites, prises entre 1982 et 2012, dans les régions de l’Alaska, de l’Arctique canadien et du plateau tibétain.

Au cours de ces 30 années, les images montrent une végétation recouvrant 16,4 % de territoire de plus à mesure que les températures augmentent.

Un ponton traverse un milieu humide dans la toundra.

Selon l'étude de la revue Nature Climate Change, plus de 16% du territoire historiquement sans végétation est maintenant vert.

Photo : Trevor Keenan

Un changement qui s'accentue

« Ce qu’il faut retenir de cette étude, c’est que les écosystèmes ont changé de façon importante récemment et qu’ils changeront encore davantage bientôt », affirme l’auteur principal, Trevor Keenan, chercheur au laboratoire des sciences environnementales et de la Terre à l’Université Berkeley, en Californie.

Avec le réchauffement, la végétation pousse davantage et c’est particulièrement vrai dans les régions froides où la végétation est particulièrement sensible aux changements de température.

Une citation de Trevor Keenan, chercheur, Lawrence Berkeley National Laboratory

Selon l’étude, les modèles sur les changements climatiques actuels servant d’indicateurs lors de prises de décisions sous-estiment la vitesse à laquelle la végétation recouvre de nouveaux secteurs.

Le problème, avec ces modèles actuels, selon les chercheurs, vient du fait que ces écosystèmes sont complexes.

Il faudra donc faire plus de recherches, dit Trevor Keenan, pour étudier les changements dans le sol et le pergélisol ou l’impact des incendies.

Avec les informations de Emily Blake, de CBC

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