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L'art inuit au MNBAQ, une culture à découvrir

Iglou et chasse à l'ours, une oeuvre de Emily Pangnerk Illuitok.
Collection d'art inuit Brousseau, MNBAQ
Magnifiques miniatures

Iglou et chasse à l'ours, une oeuvre de Emily Pangnerk Illuitok. Collection d'art inuit Brousseau, MNBAQ

Photo : Radio-Canada / Anne-Josée Cameron

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La collection d'art inuit Brousseau acquise en 2005 par le Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ) est l'une des plus importantes au Canada. Les 2635 pièces qui la composent offrent un formidable regard sur une culture dont nous savons trop peu de choses.

Un texte d'Anne-Josée Cameron

En juin 2016, le MNBAQ innovait en présentant sa collection permanente d'art inuit dans le nouveau Pavillon Lassonde consacré à l'art contemporain.

« Quand on pense à l'art inuit, on pense tout de suite au caractère ancestral de cette forme d'art, on l'associe à l'art primitif. Pourtant, les plus vieilles pièces exposées datent de 1956. Il s'agit bien d'art contemporain », précise Annie Gauthier, directrice des collections au Musée.

Le troisième étage du MNBAQ accueille une centaine de pièces de la collection permanente. Intitulée Ilipunga traduite en français par J'ai appris.

D'entrée de jeu, on est frappé par la luminosité des lieux qui se reflète dans la blancheur de plusieurs des pièces et la pureté de la pierre souvent utilisée dans les sculptures.

Autodestruction de l'artiste Manasie Akpaliapik
os de baleine, pierre et bois de caribou
Masque évoquant la tourmente
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Autodestruction de l'artiste Manasie Akpaliapik os de baleine, pierre et bois de caribou

Photo : Radio-Canada / Anne-Josée Cameron

On retrouve parmi les matériaux employés en art inuit la serpentinite, cette pierre verdâtre. « On a aussi la stéatite qui est la pierre un peu plus noire, mentionne Annie Gauthier. Ces pierres sont travaillées de manière un peu plus lisse ou un peu plus texturée. Il y a aussi tous les restes d'animaux, des os de baleine, panaches et bois », ajoute-t-elle.

«  »

— Une citation de  Annie Gauthier,directrice des collections du MNBAQ, au sujet de la matière utilisée par les artistes inuits

Découvrir la culture

L'exposition se décline en plusieurs thèmes comme la maternité, la spiritualité, la chasse et la pêche ou encore la communauté et le partage. On y découvre des artistes de grand talent, comme Manasie Akpaliapik et Emily Pangnerk Illuitok, et à travers le travail de ceux-ci, la culture inuit.

Pièces se retrouvant dans la section consacrée à la spiritualité et au chamanisme. Chaman se transformant en un ours
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Pièces se retrouvant dans la section consacrée à la spiritualité et au chamanisme.

Photo : Radio-Canada / Anne-Josée Cameron

Les valeurs, la langue et l'esprit sont le coeur et l'âme de cette culture inuite que ceux-ci appellent l'inuit qaujimajatuquangit. La philosophie particulière des Inuits sous-tend, entre autres, un savoir, une connaissance de l'environnement, de l'écosystème, de la cosmologie et des habiletés essentielles à la survie.

Populaire auprès des visiteurs étrangers, l'exposition Ilippunga mérite vraiment un arrêt au Musée national des beaux-arts du Québec.

Pourquoi pas cette fin de semaine à l'occasion de KWE! À la rencontre des peuples autochtones. L'événement se déroule à la Place de l’Assemblée-Nationale.

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