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Augmentation du nombre de salles de classe modulaire à Surrey

L'École Anne-Hébert doit loger ses élèves en trop dans dix classes portatives.

Surrey compte 333 salles de classe modulaire, à l'instar de celles de l'École Anne-Hébert à Vancouver.

Photo : Radio-Canada / RADIO-CANADA/Benoit Ferradini

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

À la veille de la rentrée scolaire, 14 nouvelles salles de classe mobile ont été installées dans les écoles de Surrey, en banlieue de Vancouver, alors que le gouvernement Horgan avait promis une diminution de leur nombre dans cette ville.

Un texte d'Anaïs Elboujdaïni

Malgré l'ouverture de l'école secondaire Salish dans Clayton Heights et l'ajout de 200 nouvelles places à l'école primaire Woodward Hill, on compte désormais 333 salles de classe préfabriquée à Surrey.

Au total, environ 7000 des 73 000 élèves inscrits au conseil scolaire de Surrey vont étudier dans une salle de classe modulaire à la rentrée.

Une ou deux salles de classe mobile se trouvent sur le terrain de chacune des 15 écoles qui offrent de l'immersion française.

Le conseil scolaire de Surrey déplore cette situation, mais comme l'explique son attaché de presse, Doug Strachan, des investissements de 147 millions de dollars ont été faits depuis un an pour remédier au problème.

« Ces investissements vont permettre de créer des places pour accueillir 3500 élèves de plus au primaire et 2200 élèves au secondaire à Surrey dans les 2 ou 3 prochaines années », soutient-il.

Une promesse « irréaliste », selon les libéraux

La promesse électorale du Nouveau Parti démocratique (NPD) provincial était de réduire de moitié en deux ans le nombre de salles de classe préfabriquée à Surrey.

Or, le premier ministre, John Horgan, avait déjà annoncé en septembre 2017 que son gouvernement n'atteindrait pas cet objectif à temps en raison de la décision de la Cour suprême qui veut que le nombre d'élèves par salles de classe revienne au niveau de 2002.

Dans une entrevue accordée au Vancouver Sun, la députée libérale de South Surrey, Stéphanie Cadieux, dit que le NPD savait que sa promesse était irréaliste au moment même où il l'a faite.

Dans une réponse par courriel, le ministre de l'Éducation, Rob Fleming, rejette la faute sur le précédent gouvernement. « Cela a été une surprise de trouver les placards vides l'année dernière quand est venu le temps de soutenir les investissements en capitaux pour les écoles », peut-on lire.

Des installations onéreuses

Il en coûte environ 100 000 dollars pour le seul achat d'une de ces salles de classe modulaire, somme à laquelle s'ajoutent les coûts de transport et d'installation qui font rapidement grimper la facture, selon l'attaché de presse Doug Strachan.

Il souligne que ces constructions sont moins efficaces au plan énergétique qu'un édifice traditionnel. Les élèves et les enseignants doivent aussi sortir pour aller aux toilettes dans l’édifice principal.

Doug Strachan rappelle cependant que ces locaux sont nécessaires dans d'autres contextes que la surpopulation des écoles. « Nous devons souvent déplacer des élèves quand des rénovations sont en cours dans une partie de nos écoles », rappelle-t-il.

La ville de Surrey connaît une des plus fortes croissances au pays, notamment pour les secteurs de North Clayton, South Surrey et Newton.

Le conseil scolaire de Surrey est d’ailleurs le plus gros de la province.

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