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Cinq options pour remplacer le pont de l’île Manitoulin

Le pont pivotant de Little Current a célébré ses 104 ans en 2017.

Le pont tournant Little Current est le seul lien terrestre entre l’île Manitoulin et le reste de l’Ontario.

Photo : Radio-Canada / Yvon Thériault

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

La firme d'ingénierie Stantec a tenu le 22 août un séance d'information publique dans le cadre de l'étude pour déterminer la meilleure option pour remplacer le pont tournant de Little Current, dans le Nord de l'Ontario.

Un texte de Miguel Lachance

Lors de la rencontre, la population a pu en apprendre davantage sur les options envisagées ainsi que partager leurs commentaires sur le projet.

Voici un aperçu des différents choix explorés.

Option 1 : conserver le pont tournant

Le pont actuel, construit en 1913, nécessiterait des travaux pour assurer la sécurité des utilisateurs.

En été, le pont est ouvert pour laisser passer les bateaux pendant les 15 premières minutes de chaque heure de la journée.

Pendant la nuit et en hiver, le pont permet aux voitures et camions de traverser sans interruption.

La circulation automobile s’effectue en alternance sur l’unique voie.

Selon Kristin Franks, porte-parole du ministère des Transports de l’Ontario, 3300 véhicules en moyenne traversent le pont tournant chaque jour.

L’achalandage augmente pendant l’été, avec une moyenne de 5000 traversées par jour.


Option 2 : un nouveau pont mobile

Le pont tournant actuel fait partie de cette catégorie, qui comprend aussi les ponts levants et basculants, parmi d’autres.

Il faut élever une partie du tablier du pont actuel pour laisser passer les bateaux.
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Il faut élever une partie du tablier du pont actuel pour laisser passer les bateaux.

Photo : Radio-Canada / François Vigneault

Un pont mobile permet de limiter la taille des piliers et éviter la construction de rampes d’approche, car le pont est à la même hauteur que la route.


Option 3 : un traversier

Avec une distance à parcourir d’environ 172 mètres, la traversée seraiot plutôt courte.

En comparaison, le traversier qui dessert l’aéroport Billy Bishop de Toronto parcourt 120 mètres en 90 secondes, avec un départ toutes les 15 minutes.

Un aéroprt sur une île en face de Toronto avec un traversier qui se dirige vers la rive.
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Le traversier entre l'aéroport Billy-Bishop et le centre-ville de Toronto.

Photo : Radio-Canada / Pierre-Mathieu Tremblay

Les résidents de l’île Manitoulin devaient utiliser un traversier jusqu’en 1946, lorsque le pont, qui était jusque-là réservé aux trains, a été amélioré pour permettre la circulation automobile.

Un bateau assure la liaison entre le sud de l’île Manitoulin et la communauté de Tobermory, un trajet d’environ 45 km.


Option 4 : un pont fixe

Un pont fixe présente le principal avantage de ne jamais interrompre la circulation des bateaux ou des voitures.

Un pont de ce type doit cependant être construit plus haut, avec des rampes d'approche, pour permettre aux bateaux de passer en dessous, ce qui peut augmenter les coûts.

Un pont à haubans.
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Le pont de Normandie, en France, est un exemple de pont fixe assez haut pour laisser circuler des bateaux et qui nécessite une longue rampe d’approche.

Photo : François Roche


Option 5 : un tunnel

Si ce choix est retenu, les ouvriers devront creuser assez profondément sous l’eau pour assurer la stabilité du sol et empêcher l’infiltration d’eau pendant la construction.

Les extrémités d’un éventuel tunnel seraient plus éloignées de la rive que celles du pont tournant, ce qui nécessiterait, tout comme pour un pont fixe, une modification du tracé de la route 6.


La suite du projet

L’étude menée par Stantec est divisée en plusieurs phases.

L’évaluation des besoins en matière de transport sera suivie de la planification, de la conception préliminaire du plan choisi et de l’évaluation environnementale.

Les prochaines consultations publiques sont prévues pour l’été 2019. Les dates exactes n’ont pas été annoncées pour le moment.

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