La Commission scolaire Western Quebec recherche des enseignants

La Commission scolaire Western Quebec recherche des enseignants.
Photo : Radio-Canada / CBC
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Une vingtaine de postes sont encore à pourvoir dans les écoles de la Commission scolaire Western Quebec en Outaouais, à une semaine jour pour jour de leur rentrée.
En juin, 115 postes ont été affichés et à l'heure actuelle encore 20 postes sont restés vacants. La Commission scolaire a l'intention d'en afficher d'autres sous peu lorsqu'ils recevront une subvention supplémentaire pour l'année scolaire.
Bien qu'elle soit anglophone, la commission lance l'invitation à tous les enseignants francophones comme anglophones qui cherchent encore un emploi.
En ce moment, les postes réguliers qu'on doit pourvoir, on a plusieurs dans le nord, à Val-d'Or, à Maniwaki. On cherche un prof de français à l'école Eardley qui est à Aylmer, un autre prof de français à l'école Dr S E McDowell à Shawville
, détaille le coordonnateur des ressources humaines à la commission, Philippe Bazinet.
La plupart de nos écoles cherchent un ou deux profs, c'est pour ça qu'on monte facilement à une vingtaine de postes qui restent à combler pour le début des classes qui commence jeudi prochain
Couvrant un vaste territoire et en concurrence avec les autres commissions scolaires de la région, Western Quebec a des difficultés à recruter.
Je pense que les gens ne nous connaissent pas tant que ça, on est une petite commission scolaire et on est anglophone
, avance M. Bazinet. Il faut qu'on travaille fort pour avoir des profs de français langue seconde ou des profs d'immersion.
Le directeur des ressources humaines de la commission, Terry Kharyati croit aussi que la commission manque de visibilité.
Il y a des étudiants et des directeurs qui ne savaient pas qu'il y avait des écoles anglaises au Québec, et encore moins une commission scolaire Western Québec qui enseignait l'anglais
, assure-t-il.
Les commissions de l'Outaouais doivent aussi compétitionner avec les conseils scolaires de l'Ontario. Les salaires sont parfois plus avantageux du côté de l'Ontario mais les tâches sont plus importantes.
M. Bazinet fait valoir le fait qu'il est plus facile d'obtenir des postes réguliers à temps plein pour les professeurs qui parfois dans d'autres commissions scolaires doivent attendre des années avant d'avoir une permanence.
Professeure au Département des sciences de l'éducation de l'Université du Québec en Outaouais (UQO), Mylène Leroux constate que des efforts sont faits pour combler le manque d'enseignants.
On a discuté de la possibilité d'offrir à des étudiants de 4e année de faire un stage en emploi, c'est quelque chose qui est assez généralisé
, explique-t-elle.
La Commission Western Quebec n'est pas la seule à faire face à une pénurie d'enseignants dans la région d'Ottawa et de Gatineau. Avant les vacances, le Conseil des écoles catholiques du centre-est (CECCE) avait indiqué qu'il cherchait à pourvoir 140 postes réguliers en enseignement : 100 à l'élémentaire et intermédiaire, 35 au secondaire et 5 dans des classes distinctes.
Avec les informations d'Audrey Roy et de CBC