Le tambour réconciliateur de Dolorès Gosselin

Dolorès Gosselin
Photo : Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
C'est dans la tranquillité de la nature, au bord de la rivière Roseau, près de Stuartburn, situé à une centaine de kilomètres au sud de Winnipeg, que Dolorès Gosselin a su se réconcilier avec ses racines métisses.
Texte et vidéo de Denis Chamberland
Pendant des années, Dolorès Gosselin a souffert d’un conflit intérieur, qui opposait son côté femme blanche et son côté femme indigène.
Un jour, quand elles ont fait la paix, j’ai réalisé que j’étais une vraie femme métisse.
C’est une rencontre sur la vérité et la réconciliation qui a suscité chez elle cette prise de conscience.
Il y avait ce cercle de femmes qui a duré quatre heures, et les histoires que j’ai entendues là, ce n’était pas croyable, j’ai pleuré.
Après quoi, le tambour et le calme de la nature sur sa terre, au bord de la rivière Roseau, ont grandement contribué à la réconciliation de son être.
Sa spiritualité, Dolorès Gosselin la retrouve dans la nature, les animaux et les arbres.
Tout ça a des esprits et on peut communiquer avec les esprits, mais il faut savoir faire le silence et le seul et unique langage des esprits, c’est le silence. C’est comme ça qu’on va les entendre. Dans le monde, aujourd’hui, il y a tellement de bruit que l’on n'entend plus les esprits.
Dolorès Gosselin prône le retour des femmes aux tambours. Entre leurs mains, le tambour a une tout autre signification et une importance capitale pour l’équilibre du monde.
Le tambour, c’est aussi pour la paix et la réconciliation. Quand on fait un cercle alentour du tambour et qu’on joue ensemble, on crée l’unité, entre hommes et femmes, ou l’unité entre les nations.