Innu Nikamu, un hommage à la fierté culturelle des Autochtones

Le rappeur algonquin Samian
Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.
Le 34e festival Innu Nikamu tire sa révérence à Maliotenam, près de Sept-Îles, après quatre jours d'expression culturelle inédite.
Un texte de Louis Garneau
La fête annuelle des Innus de Uashat-Maliotenam est une occasion de partage et d'expression culturelle qui englobe plus que la musique.

La cuisson du castor à la broche
Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau
Le nomadisme et la survie en forêt ont marqué la vie et l'alimentation des Innus depuis des générations.
La dégustation de mets traditionnels, en marge du festival, est une occasion rêvée de découvrir la viande de bois préférée des Innus.

L'outarde est l'oiseau migrateur qui rythme les saisons du chasseur innu de la Côte-Nord
Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau
Le castor et l'outarde sont parfois cuits sur place, à l'occasion de bivouacs en forêt. Les Innus sont particulièrement friands de caribou et de porc-épic, qu'ils chassent en saison, selon leurs besoins.

Une jeune innue au festival Innu Nikamu
Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau
Le saumon qui fraie dans les grandes rivières de la Côte-Nord est séché patiemment dans la fumée d'un coeur de mélèze.
Les enfants apprennent à leur tour en regardant les gestes qui se transmettent ainsi de génération en génération.

La bannik, le pain traditionnel, cuit dans le sable sous les tisons du feu, est nettoyée avant d'être servie en mets d'accompagnement
Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau
La banik, cuite dans le sable chaud sous les braises du feu, servira d'accompagnement à la viande ou aux petits fruits confits.
C'est la population innue qui accueille. Puis qui le fait année après année, avec grand coeur, avec fierté
, souligne un des fondateurs du festival, l'auteur-compositeur-interprète Florent Vollant.

Le chanteur et producteur innu Florent Vollant
Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau
C'est du monde fier, qui accueille ceux qui viennent de loin, de très loin.
Environ 500 repas ont été servis dimanche à des visiteurs venus d'aussi loin que Paris.
Plusieurs délégations d'Autochtones avaient apporté des victuailles, comme un groupe de Cris de la Baie-James, qui ont fourni des castors et des outardes.
Avec les informations de Jean-Louis Bordeleau