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Innu Nikamu, un hommage à la fierté culturelle des Autochtones

Le rappeur algonquin Samian.

Le rappeur algonquin Samian

Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau

Radio-Canada

Le 34e festival Innu Nikamu tire sa révérence à Maliotenam, près de Sept-Îles, après quatre jours d'expression culturelle inédite.

Un texte de Louis Garneau

La fête annuelle des Innus de Uashat-Maliotenam est une occasion de partage et d'expression culturelle qui englobe plus que la musique.

Cuisson du castor à la broche.

La cuisson du castor à la broche

Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau

Le nomadisme et la survie en forêt ont marqué la vie et l'alimentation des Innus depuis des générations.

La dégustation de mets traditionnels, en marge du festival, est une occasion rêvée de découvrir la viande de bois préférée des Innus.

L'outarde est l'oiseau migrateur qui rythme les saisons du chasseur innu sur la Côte-Nord.

L'outarde est l'oiseau migrateur qui rythme les saisons du chasseur innu de la Côte-Nord

Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau

Le castor et l'outarde sont parfois cuits sur place, à l'occasion de bivouacs en forêt. Les Innus sont particulièrement friands de caribou et de porc-épic, qu'ils chassent en saison, selon leurs besoins.

Une fillette innue au festival Innu Nikamu.

Une jeune innue au festival Innu Nikamu

Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau

Le saumon qui fraie dans les grandes rivières de la Côte-Nord est séché patiemment dans la fumée d'un coeur de mélèze.

Les enfants apprennent à leur tour en regardant les gestes qui se transmettent ainsi de génération en génération.

Le pain traditionnel, qu'on appelle banik en innu, est cuit dans le sable sous les tisons du feu et servi comme mets d'accompagnement.

La bannik, le pain traditionnel, cuit dans le sable sous les tisons du feu, est nettoyée avant d'être servie en mets d'accompagnement

Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau

La banik, cuite dans le sable chaud sous les braises du feu, servira d'accompagnement à la viande ou aux petits fruits confits.

C'est la population innue qui accueille. Puis qui le fait année après année, avec grand coeur, avec fierté, souligne un des fondateurs du festival, l'auteur-compositeur-interprète Florent Vollant.

Florent Vollant, chanteur et producteur innu.

Le chanteur et producteur innu Florent Vollant

Photo : Radio-Canada / Marc-Antoine Mageau

C'est du monde fier, qui accueille ceux qui viennent de loin, de très loin.

Une citation de Florent Vollant, auteur-compositeur-interprète, producteur et cofondateur du festival Innu Nikamu

Environ 500 repas ont été servis dimanche à des visiteurs venus d'aussi loin que Paris.

Plusieurs délégations d'Autochtones avaient apporté des victuailles, comme un groupe de Cris de la Baie-James, qui ont fourni des castors et des outardes.

Avec les informations de Jean-Louis Bordeleau

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