•  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Innu Nikamu vibre au diapason des Premières Nations

Différentes nations autochtones.

Le festival Innu Nikamu est une fête pour toutes les communautés autochtones.

Photo : Evelyne Côté

Radio-Canada
Prenez note que cet article publié en 2018 pourrait contenir des informations qui ne sont plus à jour.

Le 34e festival Innu Nikamu se poursuit cette fin de semaine à Maliotenam. Les organisateurs y ont rassemblé des membres de la nation innue, en plus d'inviter les autres nations.

Un texte de Jean-Louis Bordeleau

Parmi la liste des artistes qui participent à l'événement, on retrouve des représentants de Pessamit, de Uashat-Maliotenam et des communautés de l'est comme Unamen Shipu. Le groupe « Violent Ground » de la nation naskapie de Kawawachikamach et les « Gregoire Boys » de Natuashish, au Labrador, sont également à l'affiche.

On travaille toujours pour avoir plusieurs nations représentées, confirme le coordonnateur du festival, Kim Fontaine. Des Inuits, des Algonquins, des Attikameks et des Cris sont aussi dans notre festival.

 Kim Fontaine, directeur de la programmation du festival Innu Nikamu à Maliotenam.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Kim Fontaine, directeur de la programmation du Festival Innu Nikamu à Mani-Utenam

Photo : Guy Bois

«  »

— Une citation de  Kim Fontaine, directeur de la programmation du festival Innu Nikamu

Qui plus est, une étude d'achalandage réalisée l'an dernier démontre que plus de 50 % des visiteurs proviennent de l'extérieur de Sept-Îles, Uashat ou Maliotenam.

Se garder jeune

Les organisateurs font une large place aux artistes de la relève. Par exemple, Karen Pinette Fontaine, auteure-compositrice-interprète, a pu monter pour la première fois sur la scène du festival, jeudi. Ce genre d'occasion la ravit, d'autant que son amour pour la musique a grandi à cause de ce festival-là.

Je voyais des gens passionnés sur la scène et je me disais que j'aimerais ça transmettre cette passion-là aussi.

Karen Pinette Fontaine, auteure-compositrice-interprète.
Agrandir l’image (Nouvelle fenêtre)

Karen Pinette Fontaine, auteure-compositrice-interprète

Photo : Radio-Canada

«  »

— Une citation de  Karen Pinette Fontaine, auteure-compositrice-interprète

Les organisateurs cherchent aussi à renouveler les styles de musique présents lors d'Innu Nikamu.

Maintenant, la nouvelle génération a plus une tendance actuelle : hip-hop, rap, reggae, raconte Kim Fontaine qui fait également partie du groupe Maten. Je dirais que c'est de nouvelles façons pour les jeunes de s'exprimer.

L'organisation n'en oublie pas moins l'histoire des Premières Nations. À tous les festivals, le premier chant chanté sur la scène est un chant traditionnel, accompagné au tambour, souligne Kim Fontaine.

Plus d'aide gouvernementale

L'an dernier, les organisateurs lançaient un cri d'alarme en raison des difficultés financières du festival. Les subventions gouvernementales se faisaient rares.

Or cette année, le festival est tombé dans le bon programme de Patrimoine canadien, se réjouit Kim Fontaine, et l'organisme a triplé son financement.

L'an dernier, près de 8000 personnes ont fréquenté le site du festival Innu Nikamu.

Vos commentaires

Veuillez noter que Radio-Canada ne cautionne pas les opinions exprimées. Vos commentaires seront modérés, et publiés s’ils respectent la nétiquette. Bonne discussion !

En cours de chargement...